A l’occasion du rendez-vous des médias, la chargée de communication de l’Unicef Achta Abderamane a animé une conférence de presse relative aux droits de l’enfant en contexte de Covid-19 à la maison des médias du Tchad.
Placé sous le thème ’’prévention de la malnutrition en période de la Covid-19’’, ce rendez-vous des médias est consacré aux droits de l’enfant y compris en contexte de Covid-19.
Pour la chargée de la communication de l’Unicef Achta Abderamane, les enfants ont droit à des meilleurs soins de santé, à la nourriture saine et doivent vivre dans un environnement propre. Malheureusement, déplore-t-elle, « plusieurs enfants ne jouissent pas de ces droits essentiels et certains continuent d’être affectés par des maladies diverses parmi lesquelles la malnutrition au Tchad ».
Elle révèle que, la malnutrition réduit les défenses immunitaires et rend les enfants vulnérables aux maladies comme le choléra ou la rougeole et peut entrainer des séquelles irréversibles, se traduisant par des retards de croissances, un affaiblissement des capacités mentales, des problèmes de croissance et de développement intellectuel ainsi qu’une baisse du système immunitaire et une grande exposition aux maladies de l’enfant. « La pandémie a eu des répercussions sur la prise en charge de la malnutrition notamment l’augmentation de l’insécurité alimentaire, la détérioration des pratiques des soins et de la capacité des structures de santé », s’indigne-t-elle.
Pour répondre à cette problématique, la direction de la nutrition et des technologies alimentaires et ses partenaires ont développé des stratégies afin d’assurer la prise en charge adéquate de la malnutrition. « Les données de l’enquête nationale de nutrition Smart 2020 indiquent que 10% des enfants de moins de 5 ans au Tchad présentent une malnutrition aigüe soit 1enfant sur 10 avec 2% d’enfants présentant une forme sévère », complète Achta Abderaman.
Remadji Allégresse, stagiaire
