A l’occasion de la célébration de la journée mondiale des droits des consommateurs, le secrétaire général de l’Association pour la défense des droits des consommateurs (Adc) Yaya Sidim invite à lutter contre la pollution des objets en plastique.
Placé sous le thème, « lutter contre la pollution plastique », la célébration de cette année vise à inviter les acteurs à faire front commun contre un défi mondial, celui du développement durable qui exige des solutions coordonnées et à l’échelle de la planète.
Pour Yaya Sidim, secrétaire général de l’association pour la défense des droits des consommateurs, l’utilisation de plastique à usage unique impacte négativement l’environnement. « Le plastique est un matériau très utile au quotidien, mais la consommation et la production de ces plastiques est insoutenables. Cela impacte négativement nos écosystèmes, entrainant des dégradations de l’environnement, notamment une pollution régionale et internationale, et menace la santé humaine», explique-t-il.
Selon lui, la lutte contre la pollution plastique est un problème mondial qui nécessite des solutions coordonnées et internationale. Au Tchad, rappelle-t-il, la consommation quotidienne des produits emballés dans des sachets et bouteilles en plastique, jetés dans les décharges ou dans la nature entraine une pollution plastique très dangereuse. « Ces sachets et bouteilles en plastique s’accumulent en causant d’innombrables dégâts environnementaux et sanitaires », clarifie-t-il.
« Ayant constaté l’utilisation abusive et généralisée de ces sachets non biodégradables, la Mairie de N’Djamena a pris en 2010, un arrêté portant l’interdiction de l’utilisation des emballages en plastique dans la ville. Cet arrêté a été respecté rigoureusement après son entrée en vigueur et a fait de N’Djamena une ville propre, citée comme bon exemple en Afrique », indique Yaya Sadjim.
Mais, regrette-t-il, force est de constater que depuis quelques années, l’on observe le retour de ces emballages en plastiques sur les marchés, les rues, les terrains vagues, et les canaux d’évacuation des eaux. « l’Adc déplore ce recul et interpelle le ministère de l’environnement et la mairie de de N’Djamena et les maires des communes sur cette situation », interpelle-t-il.
« Nous exprimons toutes nos préoccupations par rapport au climat politique et social tendu dans lequel se déroule l’élection. L’Adc invite le gouvernement, les acteurs politiques, les syndicats, les jeunes et autres acteurs de la société civile à faire preuve de responsabilité et d’œuvrer pour un dialogue politique sincère et responsable qui prend en compte les intérêts actuels et futurs du Tchad dans le respect mutuel et républicain », ajoute-t-il.
Néloumngaye Zita, stagaire