Le SMT s’oppose à la procédure de radiation engagée contre son SG
A travers un communiqué de presse signé du vice-président, ALLARAKETE Sanengar, le Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) s’insurge contre la procédure de radiation engagée contre son secrétaire général Djonga Arrafi.
Les magistrats, réunis en assemblée générale extraordinaire le lundi 18 décembre 2016, rappellent le caractère légal de leur lutte syndicale garantie par la constitution et les textes régissant le corps de la magistrature. Ils relèvent par ailleurs que c’est en sa qualité de secrétaire général du SMT et au nom de tout le corps que Monsieur Djonga Arrafi a fait ces déclarations. Les propos incriminés du Secrétaire général du syndicat selon lesquels l’appareil judiciaire ayant cessé de fonctionner, les brigades et commissariats se sont érigés en de vraies juridictions et conclu qu’il y a vacance de l’Etat de droit au Tchad, tenus dans une interview accordée à la radio Fm Liberté, n’ont pas été prononcés dans l’exercice de ses fonctions de magistrat et ne saurait donc engager sa responsabilité devant le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), précise le document.
Par conséquent , le SMT dénonce l’acharnement de l’exécutif et surtout de l’inspecteur général adjoint du ministère de la justice, qui à sa seule initiative a engagé cette procédure disciplinaire ; relève que le mandat actuel des membres du CSM est arrivé à terme et exige l’organisation des élections des nouveaux membres avant la fin de l’année 2016 et enfin exige l’abandon pure et simple de cette procédure d’intention dans un délai n’excédant trois jours, au risque ne cela n’influe négativement sur les négociations en cours.