Clôture de la 3ème édition du Festival Littéraire “Souffle de l’Harmattan”
La 3ème édition du festival littéraire « Souffle de l’Harmattan », organisée du 15 au 17 décembre 2016, sous le thème: « La littérature pour la constitution d’une conscience républicaine, moderne et démocratique », a pris fin par la remise de prix aux lauréats, le samedi 17 décembre 2016 dans la grande salle du Centre Al-Mouna.
Ce grand événement est marqué par une particularité. Il a vu la participation, en plus des écrivains, des musiciens et humoristes pour le partage d’expériences. Il s’agit pour ces hommes de culture d’éveiller la conscience de tout le monde. « Tout au long de ce festival, qui est un mini colloque, nous avons salué la présence des jeunes filles et garçons. C’est à vous qu’appartient et revient la charge de construire ce pays et sa littérature. Sachez que nous allons publier tout ce qui a été dit durant ce festival dans un document pour laisser à la postérité », s’engage le directeur artistique dudit festival, Sosthène Mbernodji.
Pour cette 3ème édition, le jury a reçu 66 textes mais le jury a retenu 11 textes et seuls les trois (3) premiers ont reçu le prix littéraire « Les enfants de Toumaï » qui est à sa première édition. Le 1er prix a été reçu par Maibé Guentar Beba pour son titre « La journée de l’enfant africain » pour une valeur de 300 000Fcfa ; suivi de « Ronel » de Ngodji Taramba, avec 150 000Fcfa et enfin de « Fonctionnaire de la rue de 40m » que le jury a préféré rebaptiser « Boniche à Katanga », de Mairo Sorel pour une valeur de 50 000Fcfa.
Pour les huit (8) autres, le jury a rappelé qu’ils n’ont pas démérité. Leurs textes seront pris en compte pour attribuer des prix et seront publiés dans la même collection avec les trois autres. « C’est pour nous, une manière d’encourager ces auteurs à l’écriture », précise le président de jury, Dr Ngaodandé Reoutag Ilro, Enseignant-chercheur à l’Université de N’Djamena.
Pour le Secrétaire général, représentant du ministre du développement touristique, la culture et de l’artisanat, Netcho Abbo « J’ose croire que cette 3ème édition du festival littéraire « Le souffle de l’Harmattan » qui s’achève puisse ouvrir des perspectives nouvelles d’écriture et de lecture. Les organisateurs peuvent se prévaloir d’une fierté certaine, car beaucoup commencent à se demander comment vous faites pour gagner le pari d’organiser année par année votre manifestation. Aux jeunes venus nombreux suivre les différentes communications, d’avoir le goût de poursuivre cette exploration et de partager tous les enseignements acquis au cours de cette rencontre. Adonnez-vous à la lecture et vous allez vous cultiver, vous allez beaucoup gagner », exhorte-il.
Djimnayel Ngarlenan