Le budget 2021 d’un montant de plus de 89 milliards de francs Cfa de la Cemac est adopté par les ministres de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (Ueac) ce mercredi 27 janvier 2021 le 27 janvier 2021.
C’est un budget qui est placé d’après le président de la commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo sous le signe de la « prudence ». D’une somme exacte de 89.224.324.973 de francs Cfa, ce budget connait une augmentation de 1,13% par rapport à l’année 2020.
Le président de la commission a invité les pays membres de la communauté à mettre sur pied des politiques publiques concrètes pour une meilleure intégration sous régionale. Compte tenu de la crise sanitaire actuelle et son impact sur l’économie de la communauté, « l’urgence d’une promotion de la convergence économique et une coordination à l’échelle régionale des réformes économiques, la diversification des économies des pays afin de les rendre plus résilientes aux crises diverses, la préservation des acquis de la libre circulation des biens et des personnes, l’amélioration du recouvrement de la Tci, la mobilisation plus efficace des financements extérieurs et la nécessité de la mise en place d’un mécanisme alternatif de financement de la communauté s’imposent à tous ».
Le président en exercice du conseil des ministres de l’Ueac EAC) Alamine Ousmane Mey invite à l’optimisme. « Au-delà des évolutions médicales dans la production de vaccins contre le virus, l’entrée en vigueur, le 01er janvier 2021 de l’accord portant Zone de Libre-échange Continentale Africaine (Zlecaf), ratifié par nos Etats, constitue une véritable opportunité pour la promotion du commerce intra-africain dans une dynamique de diversification, d’intégration et de plus grande résilience aux chocs », assure-t-il.
Le président en exercice de l’Ueac annonce « qu’environ un milliard et demi de consommateurs, s’ouvre désormais à nous et constitue une occasion unique de renforcer l’intégration régionale, afin de bénéficier de toutes les retombées qu’offre le positionnement stratégique de la région Afrique ».
Il renchérit en outre que plus de 2300 milliards de francs Cfa ont été souscrits pour le financement des projets intégrateurs, suite à l’organisation, les 16 et 17 novembre dernier, d’une table ronde des bailleurs de fonds, dédiée à cet effet. « Au moment où la communauté a besoin de disposer de toutes les ressources humaines, matérielles, techniques et financières, dans l’optique d’assurer un rayonnement de la sous-région, le reversement régulier de la taxe communautaire d’Intégration doit être respecté », ajoute-t-il.