La secrétaire d’Etat aux finances et au budget Ndolenodji Naïmbaye Alixe a présidé ce mardi 26 janvier 2021 la journée internationale de la douane placé sous le signe de la relance, le renouveau et la résilience.
C’est dans un contexte de double crises, sanitaire et économique qu’intervient ce 26 janvier comme à l’accoutumée la célébration de cette la journée placée sous le thème : « relance, renouveau, résilience : la douane au service d’une chaine logistique durable ». Ce thème, précise le président du comité d’organisation de la commémoration de cette journée Gaïdro Salomon, interpelle tous les acteurs, « compte tenu de la menace de plus en plus sérieuse de la pandémie qui impacte négativement les différents secteurs d’activité économique dans le monde notamment dans la chaine logistique qui concerne plus particulièrement la douane ».
Pour le directeur général adjoint des services des douanes et des droits indirects Djérambété Justin, thème de cette année invite les administrations douanières à rendre leurs actions aux frontières et sur la chaine logistique résiliente et durable, « de telle façon que ces actions, pour autant qu’elles doivent promouvoir le développement économique par la facilitation des échanges ne permettent pas le développement des menaces contre la santé et la sécurité des biens et des personnes ». Il invite les différents acteurs : gouvernement, agents des douanes et opérateurs économiques à faire de ce thème un véritable programme et à le mettre effectivement en œuvre en vue de promouvoir les transformations. « En interpellant la douane à être au service d’une chaine logistique durable, il s’agit d’une contrainte de l’heure à laquelle douaniers et opérateurs économiques ne sauraient échapper mais devaient plutôt s’approprier de tous les outils indispensable à mettre en œuvre pour y parvenir », ajoute le directeur général adjoint qui rappelle que cela implique un changement radical de comportement et de mentalité de tous les acteurs de la chaine et l’abandon total des méthodes archaïques. Il se réjoui en outre de « l’information de certains des bureaux des douanes, de la mise en service effective d’un scanner à Nguéli, de la construction en cours des plateformes de scannage à Moundou, Adré et Daboa mais aussi du paiement électronique des droits et taxes dans des localités n’ayant pas d’agence de banque, et de la dotation des services des moyens roulants ainsi que l’implémentation dans le Sydonia de la version 2017 du tarif import de la Cemac ». Le Dga des services des douanes et droits indirects insiste sur la formation des agents. «Aucune réforme ne peut être conduite à bon port si l’élément humain et moral n’est pris en compte. Dans ce cadre, il est nécessaire que des efforts déployés dans la formation et le recyclage des agents. C’est le lieu de demander des mesures de récompense, de motivation et surtout le paiement de nos arriérés de remise accordée par le 568/PR/MF/96, portant », ajoute-t-il.
La secrétaire d’Etat aux finances et au budget Ndolenodji Naïmbaye Alixe s’est réjouie du cadre technique qu’offre l’Organisation mondiale des douanes (Omd) permettant l’élaboration, la promotion et la mise en œuvre des normes, procédures et systèmes douaniers modernes. « Le rôle important de la douane dans la sécurisation des flux humains et marchants, la prospérité des Etats et de leurs citoyens autant que leurs entreprises, rehaussé annuellement par la célébration de la journée internationale des douanes mérite d’être reconnu de manière plus linéaire et constante afin d’encourager les professionnels et de sensibiliser les interlocuteurs à tous les niveaux », a-t-elle renchérit.
Elle assure en outre que l’administration douanière pourra compter sur le soutien indéfectible du gouvernement.
A l’issue de cette commémoration, l’Organisation mondiale des douanes a remis des attestations de reconnaissance aux douanières de N’Djaména mais aussi des provinces qui se sont démarqués par leur professionnalisme.
Stanyslas Asnan