Il est dans la louange depuis son enfance. Son rêve le plus ardent est non seulement de tutoyer les sommets du gospel afin de s’exporter à l’international mais aussi de créer un cadre pour l’épanouissement de la louange au Tchad. Le chantre Éric Masdingam pose la première pierre pour la construction de ce rêve à travers un maxi single qui sortira sous peu.
Musicalement, on peut définir le chantre Éric Masdingam comme un fou de Dieu, dans le sens noble du terme. « Il peut tout m’arriver, je peux tout avoir, mais si jamais je ne loue pas Dieu, je me sens en manque de quelque chose», explique-t-il.
Ce jeune homme de 29 ans, bercé dans le gospel depuis son enfance, présente la louange comme une partie intégrante de sa personne qu’il a à cœur de perfectionner non pas pour entrer dans le star système, mais uniquement pour la gloire de Dieu, car dit-il, « aller au sommet, ce n’est pas pour concurrencer quelqu’un, mais pour que le nom de Dieu puisse en tirer gloire».
Ce perfectionnement vise également selon l’artiste, à toucher un grand public au Tchad et dans le monde entier pour rependre la bonne nouvelle.
Le premier pas vers ce sommet commence par un maxi single de six (6) titres qui sort bientôt pour le grand bonheur des amoureux du gospel.
Six (6) galettes concoctées en français et en ngambaye, assaisonnées d’un mélange de genres musicaux, avec comme cerise, la voix veloutée de l’artiste qui chatouille les oreilles du mélomane. Dans ces différents titres, l’artiste aborde plusieurs thématiques dont celle de l’unité des Chrétiens. Un choix qui colle à l’actualité dans le milieu chrétien caractérisée par une accentuation du communautarisme et de fortes dissensions au sein du Bureau général des églises évangéliques au Tchad ( Bgeet).
Pourquoi «Ngambaye par ci, Moundang par là, Laka par ci, Gore par là», déplore-t-il dans ce titre intitulé « Unité chrétienne».
Au-delà de son épanouissement personnel, le jeune artiste, comptable de profession, rêve d’apporter sa petite pierre pour l’essor du ministère de louange au Tchad à travers la construction d’un centre d’adoration ouvert à tout le monde car pour lui, le manque d’un cadre dédié exclusivement aux spectacles des artistes gospels est un frein pour leur épanouissement.
Stanyslas Asnan