« Si le Maréchal cède à la pression de la fédération, il enterre définitivement le football tchadien »: les Organisations de Jeunes

Au lendemain du lancement d’une pétition demandant le départ des dirigeants actuels de la Fédération tchadienne de football association (Ftfa) par des supporteurs des clubs et amoureux du football, c’est aujourd’hui autour des organisations des jeunes demander lors d’un point de presse animé au Céfod un changement à la tête de cette instance footballistique.
Le football tchadien est à l’agonie et pour des nombreux observateurs et amoureux de ce sport roi, la faute revient aux dirigeants actuels de la fédération. « Notre structure sportive très affectée par le comportement honteux de ses dirigeants non conforme à l’éthique socioculturelle et à nos valeurs en tant que tchadiens », précise le porte-parole des leaders des Organisations de Jeunes Brahim Ramadan.
Pour ces jeunes, la guéguerre entre le Ministère de la jeunesse et des sports et la Fédération tchadienne de football association (Ftfa) qui ne se date pas d’aujourd’hui est une honte pour notre pays en général et football tchadien en particulier. « Nous interpellons le Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno de s’investir personnellement pour décanter cette situation », lance leur porte-parole.
Les Leaders des Organisations de Jeunes estiment que les dirigeants de la fédération ne produisent aucun résultat. « Leur seul résultat visible est engrangé des échecs connus de tous et d’enterrer tous Ministres qui tentent de redresser la fédération. Cette fois ci le Maréchal du Tchad a confié le département à un jeune qui est en train de faire ses preuves. Il a déjà assaini le milieu jeune, en organisant le congrès du Conseil National de la Jeunesse du Tchad (Cnj-T). Maintenant, en voulant nettoyer la fédération, les mafieux s’organisent pour le faire tomber », dénonce…
D’après eux, si le Maréchal cède à la pression de la fédération, il a lui-même enterré le football tchadien. « Il n’y a pas un roi plus que le roi. Monsieur le Président de la République prenez vos responsabilités », interpelle Brahim Ramadan.