Le pédagogue et enseignant-chercheur à l’université de N’Djamena, Djimrassem Thalès, Pédagogue a animé une conférence de presse sur l’arrêt des cours ce mercredi au Centre Loyola de Paris-Congo.
« Les enjeux liés à l’arrêt actuel des cours à l’éducation nationale et les perspectives à venir. » C’est autour de ce thème que Djimrassem Thalès a articulé la problématique axée sur l’éducation au Tchad. Le choix de ce thème et l’objet même de cette conférence visent à interpeller les plus hautes autorités du pays sur la situation actuelle de l’école tchadienne.
Djimrassem Thalès a d’abord rappelé le bilan de l’année scolaire 2019-2020 qui, d’après lui est mitigé, pour ne pas dire négatif. « L’année scolaire 2019-2020 a été suspendu le 20 mars dans les écoles au Tchad. C’est dans ce contexte que l’examen du baccalauréat a été organisé avec deux trimestres », mentionne-t-il. « Au niveau des classes intermediaires, l’aarêté du Minitre de l’éducation nationale et de la promotion civique a autorisé le passage automatique en classe supérieure du primaire au secondaire. », poursuit-il. Djimrassem Thalès qualifie cela d’une faute pédagoque très grave, pour lui : « le passage automatique en classe supérieure est un facteur qui vient enfocer ou clouer l’école tchadienne au sol. »
La situation de l’école tchadienne doit en principe interpeller les autorités en charge de l’éducation nationale et de la promotion civique, ainsi que le Gouvernement. Pour le conférencier, « pour éviter la situation de l’année scolaire 2019-2020, il est urgent pour le gouvernement et les partenaires sociaux de trouver un consensus dans le but de permettre une rentrée effective des cours », conclut-il.
Deuh’b Zyzou
