Le président de l’Association des Jeunes pour l’animation et le développement rural, Rodrigue Deubat Tchoké a lancé Par un point de presse ce mardi 3 novembre 2020 la campagne de sensibilisation de lutte contre les enlèvements contre rançon dans le Logone Oriental, Mayo-Kebbi géographique, le Mandoul et la Tandjilé.
Dénommée «Comprendre et combattre les enlèvements contre rançon », cette campagne vise à sensibiliser et faire des plaidoyers auprès des acteurs de la sécurité pour les amener à s’impliquer dans la lutte contre le phénomène de l’enlèvement contre rançon.
Pour le président de l’association, Rodrigue Deubat Tchoké, « ce banditisme qui se pratique sur nos frontières avec les pays voisins à la lisière de la zone d’opération de Boko-Haram a appauvrit et continue d’appauvrir nos provinces et villages. Les conséquences socioéconomiques et politiques sont énormes ».
L’Association des Jeunes pour l’Animation et Développement Rural ne peut rester indifférente face à cet esclavage des temps modernes qui a endeuillé des milliers de familles. « Nous sommes des jeunes, pour la plupart des diplômés sans emploi, c’est-à-dire sans moyens financiers pour aller en guerre contre des réseaux mafieux, ces hors-la-loi qui narguent et terrorisent nos parents », note Rodrigue Deubat Tchoké.
A travers à cette campagne l’association entend réduire le taux de criminalité. «En l’absence de l’autorité, il faut une autodéfense communautaire pour faire face à ces démons de midi. Nous voulons réduire la criminalité transfrontalière et mettre fin aux prises d’otage contre rançon », ajoute-t-il.
Pour mieux mobiliser un peu fonds en vue de mener la lutte contre cette mauvaise pratique d’enlèvement contre rançon, l’association des jeunes pour l’animation et le développement rural met en vente des T-shirt. « Les T-shirt sont destinés à tous les citoyens. Il suffit d’en acheter pour sauver symboliquement des vies », annonce Rodrigue Deubat Tchoké.
Un vibrant appel aux acteurs de la société civile, aux organisations humanitaire, aux artistes et d’autres personnes de bonne volonté est lancé pour adhérer à cette lutte commune aux fins de mettre fin à ces drames.
Mbaïrakoula Mbaïnadiel Maxime