Le point focal du projet d’appui à la participation citoyenne jeunes et femmes à la gouvernance locale et à la consolidation de la paix à l’antenne de Cellule de Liaison des associations féminines (Celiaf) Djondang Delphine a lancé ce mardi 20 octobre 2020, l’atelier de formation sur le renforcement de capacité de 140 membres des associations des parents d’élèves (Ape) sur les principes de coexistence pacifique et de justice à promouvoir dans la famille et appuyer le travail des enseignants.
C’est dans le cadre du projet d’appui à la participation citoyenne des jeunes et femmes à la gouvernance locale et à la consolidation de la paix dans les communes de N’Djamena, Moundou, les départements de Bol, Bagassola et Liwa, que l’antenne de Cellule de Liaison des associations féminines (Celiaf) a organisé cette formation.
Pour le point focal du projet Djondang Delphine, les jeunes sont très peu impliqués dans la prise des décisions. « Au Tchad, les jeunes de 15 à 25 ans représentent près de 58% de la population et constituent un important vecteur de changement social, de développement et stabilité des communautés. Cependant, force est de constater que les jeunes, tout comme enfants et les adolescents, sont très peu impliqués dans le processus de prise des décisions en générale et la gouvernance locale en particulier », precise-t-elle. Djondang Delphin informe que, « les différents conflits en Libye, au Soudan, en Rca et dans la province du Lac Tchad ont par ailleurs affecté le tissu social et économique avec des répercussions importantes sur les enfants, les adolescents et les jeunes de ces zones frontalières au Tchad, souvent plus vulnérables aux risques d’abus et de violations de leurs droit ».
Face aux problématiques énumérées, la Celiaf et son partenaire Unicef qui soutiennent le projet par l’entremise du fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix se proposent d’appuyer le gouvernement du Tchad par le processus d’élaboration des plans d’actions nationaux. Il est admis, d’après le point focal que « la question de la culture, de la paix et de la cohabitation pacifique » relève d’une éducation de base, ce qui interpelle, assure-t-elle, « obligatoirement les parents, relayés par les enseignants dans la famille ».
La Celiaf avec ses partenaires au développement entendent renforcer des capacités des Ape sur les principes de cohabitation pacifique et de justice à promouvoir dans la famille.
Mbaïrakoula Mbaïnadjiel Maxime