L’UNDR dénonce le remplacement de Saleh Kezabo au parlement panafricain
Le 1er Vice-président de l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR), Célestin Topona, a fait un point de presse le 04 Novembre 2016 au siège du parti à Chagoua dans le 7e arrondissement.
Objectif, porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale la suspension de son président national Saleh Kebzabo au parlement panafricain. Selon Célestin, il est reproché au député, président national de l’Undr, président du groupe parlementaire et chef de l’opposition politique par le président de l’Assemblée Nationale, Haroun Kabadi d’avoir usé de sa liberté de parole dans le débat actuel pour notamment critiquer la gestion de l’assemblée nationale en demandant la dissolution et la redimensionner pour faire des économies.
Selon le président de l’assemblée nationale Haroun Kabadi, « cette conduite du député Saleh Kebzabo est inadmissible, voire incompatible avec le mandat qu’il assume au parlement panafricain », et déplore ses « déclarations tant dans la presse nationale qu’internationale depuis la proclamation des résultats des élections présidentielles d’avril 2016 » et « que le discrédit qu’il jette sur l’assemblée est si grave qu’il ne peut dignement représenter cette institution au parlement panafricain », rapporte le vice-président de l’Undr. C’est pourquoi, le président de l’assemblée a décidé, par une décision de mettre fin à son statut de parlement panafricain. Cette décision est prise lors d’une rencontre extraordinaire du bureau de l’assemblée nationale le 28 octobre et rendue publique le 31 octobre 2016. Désormais, Le président de l’Undr Saleh Kebzabo cède sa place est au député Saleh Makki.
Alors que le pays est secoué par de graves séismes qui appellent les acteurs politiques et sociaux à plus de sérénité et d’humilité, « ne nous sommes pas, être en train d’entraîner dans de graves digressions qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences politiques ? »s’interroge le 1er Vice- président de l’Undr. En effet, c’est dans ce contexte que le président de l’assemblée nationale, dont les actes de forfaiture défraient la chronique, a choisi de livrer une énième guerre d’un énième complot contre le président Saleh Kebzabo, en mettant fin à son statut de parlementaire panafricain qu’il exerçait depuis 2007. Nous savons en réalité de Kabadi n’est qu’un maillon de chaine de tous les complots. Car, le dernier en date est en train de se dérouler et attendons sereinement « la plainte suscitée et montée de toutes pièces par les officines qui passent leur temps à imaginer et à dessiner le mal, au lieu de se consacrer à trouver de vraies solutions aux qui minent le Tchad », vocifère le 1er Vice- Président.
Doumtardome Lazare
