Moussa Faki Mahamat annonce officiellement sa candidature à la présidence de la commission de l’Union africaine
L’annonce officielle de la candidature de Moussa Faki Mahamat au poste du Président de la Commission de l’Union africaine a été faite à travers un point de presse le 21 octobre 2016 à l’Hôtel Hilton de N’Djaména.
« Je suis à la fois ému et honoré de représenter mon pays en vue de l’accession à un tel niveau de responsabilité. Le Tchad a misé sur ma personne pour cette importante responsabilité en se fondant sur ma longue et riche expérience des questions africaines et internationales », déclare Moussa Faki Mahamat, candidat à la Présidence de la Commission de l’UA.
De ce fait, « si je suis élu, je serai également servi par ma jeunesse. Cette jeunesse donc me porte à appréhender naturellement les problèmes de l’Afrique avec une vision nouvelle et dynamique, axée sur le changement, la performance et les résultats. C’est ce que j’entends imprimer à la Commission de l’Union africaine si l’occasion m’est donnée », assure-t-il.
Pour lui, les priorités seront la prise en compte par les états des préoccupations de la jeunesse, des femmes ainsi que la gouvernance politique et économique. « Toutes les actions que je mènerai seront tributaires de l’environnement dans lequel baigne l’Afrique, un environnement caractérisé aujourd’hui par la violence et le terrorisme : au Sahel, dans le bassin du Lac-Tchad, en Somalie, en Libye ainsi que par les crises pré et post électorales comme au Burundi, RDC, Gabon etc. », s’engage le candidat du Tchad.
Les questions de l’alimentation, des soins de qualité, de logement décent, de l’éducation sont également des problèmes auxquels Moussa Faki Mahamat va s’attaquer. Il faut que l’Afrique cesse de dépendre de l’extérieur pour sa sécurité physique et alimentaire, relève Moussa Faki Mahamat. « C’est le plaidoyer que le Tchad n’a cessé de faire au sein de l’Union africaine », se réjouit-il avant d’affirmer que « ce sera le crédo de mon action, car je suis convaincu qu’une Afrique qui dépend exclusivement de l’extérieur ne pourra pas évoluer dans le bon sens ». Pourtant, l’Afrique a tous les atouts pour se développer et satisfaire ses besoins, souligne le ministre des affaires étrangères. « Il suffit d’identifier ses forces et mutualiser ses moyens pour réaliser ses ambitions. C’est ce à quoi je m’attèlerai si les Chefs d’Etat et de gouvernement africains m’accordent leur confiance en janvier 2017 », espère Moussa Faki. Car, il estime que son élection à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine sera enfin l’occasion d’écrire une nouvelle page de notre organisation qu’il veut ambitieuse, moderne et dynamique.
Asnan Non-Doum Saturnin
