La Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’homme (Cascido) a annoncé son intention de se porter partie civile et entend saisir la Cour Pénale Internationale pour les crimes commis sur le territoire tchadien par le chef rebelle centrafricain Koumtanmadji Martin alias Abdoulaye Miskine.
L’annonce est a été faite lors d’un point de presse conjoint animé par le coordinateur de la Cascidho Mahamat Digadimbaye et l’avocat des victimes Abdoulaye Adam Bachar.
Il est reproché au chef rebelle et chef de guerre centrafricain d’origine tchadienne des extorsions des biens, enlèvements, vols de bétail, viols, séquestrations mais aussi des assassinats commis à l’intérieur du territoire Tchadien.
L’organisation de la société civile et le collectif d’avocats demandent l’ouverture d’une enquête judiciaire pour disent-ils une justice équitable et juste.
« Nous voudrions à travers cette communication nous constituer partie civile dans l’affaire du chef rebelle de nationalité centrafricaine arrêté en cavale sur le territoire tchadien», affirme Mahamat Digadimbaye.
Les crimes commis par le chef de guerre relèvent selon l’organisation de la compétence des juridictions internationales. « La Cascidho s’apprête à déposer une plainte devant la Cour Pénale Internationale (Cpi). Par cette plainte, nous, plaidons pour un procès juste et équitable qui servira d’exemple à certains pays africains, où des seigneurs de guerres, règnent en maîtres absolus », insiste-t-il.
Selon le collectif d’avocats des victimes, représenté par Me Abdoulaye Adam Bahar, la guérilla de Abdoulaye Miskine a infiltré beaucoup de villages sur le sol tchadien. « Au cours de leurs opérations, des nombreuses familles ont perdu les leurs suite à des actes de cruauté, des femmes violées, des bétails emportés », indique-t-il.
Pour lui, cette bataille judiciaire vise à punir tous ceux qui se lanceraient dans la cruauté sans pareille sur les personnes civiles vulnérables.
Makine Djama