La ministre de la formation professionnelle et des petits métiers Chamsal Houda Kadade a clôturé ce samedi 11 juillet 2020 à la maison de la femme, l’atelier de formation des femmes vendeuses des poissons frais en techniques de conservation et de commercialisation.
Elles sont une centaine a suivre cette formation pour mieux conserver leurs poissons frais.
La Turquie qui soutient cette formation reconnaît par la voix de son Ambassadeur au Tchad, Kemal Kaygisiz que ce chaque projet touche directement l’économie, la prospérité et le bien être de vivre. « Les femmes sont le leitmotive d’un pays et un pouvoir conséquent. Elles sont un potentiel sans lequel un pays ne peut avancer », précise-t-il.
Il promet que,« la Turquie continuera a soutenir le Tchad avec tous ses projets de développement pour soutenir la population dans divers domaines ».
Pour le coordinateur de Tika, Mileh Mucahid Actes, son institution a toujours donné une grande importance à la formation professionnelle qui est un élément essentiel pour la lutte contre le chômage. « En 2019, nous avons réalisé un projet de formation en fabrication des savons au profit des personnes handicapées de sous-préfecture de Mbaïkoro, dans la province de Logone Occidentale. Nous avons aussi former 46 filles en couture et remis à chacune d’elles une machine pour créer leurs propres atelier dans la ville de N’Djamena », soutient-il.
« Le seul investissement qui crée de la richesse, c’est l’investissement dans l’esprit, c’est à dire se former tous les jours pour être sur le même diapason que le monde afin de saisir toute opportunité qui se profile à l’horizon », a complété ».
La ministre de la formation professionnelle et des petits métiers, Chamsal Houda Kadade a reconnu que les femmes vendeuses des poissons frais ont éprouvé beaucoup de difficultés. « Elles font face au problème de place pour vendre leurs marchandises. En se lançant dans la pourchasse des clients, elles sont parfois victimes des accidents, de vol et de disputes qui finissent par des conflits », ajoute-t-elle. C’est pour, dit-elle, répondre à ces difficultés que cette formation est initiée et devrait être élargie dans d’autres provinces».
Les participantes recommandent entre autres, au ministère de la formation professionnelle et des petits métiers, de perpétuer ces genres de formation pour booster l’autonomisation de la femme, d’aider à la gestion et à la valorisation de déchets de poisson frais pour générer des revenus, de valoriser et former sur le secteur de la pisciculture, de faire des plaidoyers pour l’amélioration des conditions de transport de poisson frais depuis le site de production jusqu’au marché. Au projet de micro-finance islamique (promofit), elles demandent d’appuyer les initiatives du ministère au profit des femmes vendeuses des poissons frais et à l’agence Tika de continuer d’appuyer les femmes vendeuses des poissons frais, en équipement améliorer de conservation, d’aider au fonctionnement de la chambre froide et la fabrique de glaces pour la bonne conservation des poissons frais.
Nguelsou Balgamma