Par un communiqué de presse rendu public ce samedi 27 juin 2020, le mouvement citoyen pour la préservation des libertés s’indigne sur la détention de deux journalistes de la télé Tchad à savoir ,Granga Tcham Irima et Tchoroma Abdérahman, écroués à la maison d’arrêt d’Amsinéné depuis le mois d’avril dernier.
En avril dernier, un faux décret instituant un couvre-feu qui circulait sur les réseaux sociaux a été largement partagé par de nombreux internautes Tchadiens y compris les deux journalistes, indique. Mais curieusement, relève le Mcpl, ce sont les deux journalistes qui sont arrêtés et placés sous mandat de dépôt après leur audition à la police judiciaire. Cette attestation étonne le mouvement citoyen pour qui, à l’ère de la technologie de pointe, l’on a toutes les possibilités de retrouver le premier internaute qui a publié un document ou une photo, ainsi que sa localisation et son authenticité. L’agence Nationale de sécurité informatique et de certification électronique (Anscie), n’a pu retrouver le vrai auteur du fameux faux décret, par conséquent, il ne sert à rien de maintenir ces journalistes en prison, note le Mcpl.
Le bureau exécutif du mouvement citoyen pour la préservation des libertés (Mcpl), demande la relaxe pure et simple de Granga Tcham Irima et Tchoroma Abdérahma, parce que la place des journalistes n’est pas en prison.
Makine Djama
Le Mcpl demande la libération de deux journalistes emprisonnés
27 juin 202003090
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