Le CROSET souhaite une réforme foncière au Tchad
« Réformes foncières : enjeux et potentialités », telle est le thème d’une conférence débat animée par le Cercle de réflexion et d’orientation sur la soutenabilité de l’économie tchadienne(CROSET), en partenariat avec le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC de l’Ambassade de France), le vendredi 7 octobre 2016 dans la salle multimédia du CEFOD à Ardep-Djoumal, dans la commune du 3ème arrondissement de N’Djamena.
Cette conférence débat entre dans le cadre des dualités : textes, lois coutumiers et traditionnelles, le non-respect de textes en matière de déguerpissement et des occupations anarchiques des terres qui entraînent des conflits entre la population tchadienne. Différents panélistes ont intervenu pour situer les enjeux et potentialités pour sortir le Tchad de ce marasme économique. Pour Souraj Koulamallah, ex-président de la chambre de commerce, l’Etat doit tenir compte du secteur privé, de la population dans la gestion des terres et l’assemblée nationale doit prendre en compte le code foncier pour éviter les conflits entre la population tchadienne.
Pour Abdramane Ahmat Choukou, Député, rapporteur général de la commission finances, budget et comptabilité publique de l’assemblée nationale et représentant l’hémicycle relève que le code foncier piétine en raison du calendrier chargé de l’assemblée nationale.
Pour Alaina Yacoub Possey, Directeur général du ministère de l’urbanisme, la réforme foncière doit se faire sur les bases de la législation en matière des textes et lois mais ces lois datent de 1967 donc il faut les revoir.
C’est pourquoi, les panélistes recommandent au gouvernement et aux élus du peuple de mettre en place une politique publique ; actualiser et adopter le code foncier par l’assemblée nationale. Un document sera conçu dans l’avenir par le Croset pour appuyer la réforme foncière et sera proposer au gouvernement.
Djimnayel Ngarlenan