Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour l’Afrique centrale François Louncény Fall a dans une déclaration appelé à un cessez-le-feu général en Afrique centrale pour une riposte efficace contre le COVID-19.
Les efforts doivent être concentrés dans la lutte contre la pandémie du COVID-19 et non pour la guerre. C’est la quintessence de la déclaration du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour l’Afrique centrale François Louncény Fall qui exprime son soutien et ses encouragements au personnel médical pour son dévouement et ses sacrifices dans la lutte contre cette pandémie. »je salue les mesures prises par les Etats de la sous-région pour juguler cette crise de santé publique. On le sait, ce virus mortel se répand à une vitesse exponentielle alors que la prise en charge des malades demeure complexe et nécessite des ressources humaines, matérielles et techniques qui sont très limitées dans la plupart des Etats de la sous-région » précise François Louncény Fall.
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Au-delà de la satisfaction exprimée vis-à-vis des mesures prises par les dirigeants de l’Afrique centrale, le Représentant spécial d’António Guterres pour l’Afrique centrale se dit particulièrement préoccuper par la situation dans »les zones rurales et reculées, ne bénéficiant pas d’une couverture sanitaire adéquate et dans ces régions où, en plus, les conflits armés rendent difficiles, voire impossibles, les campagnes de prévention et de sensibilisation des populations, ainsi que l’assistance humanitaire et sanitaire en faveur de ceux déjà atteints par le COVID-19 ».
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De ce fait, il invite toutes les parties en conflit en Afrique centrale notamment au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Tchad à observer sans délai un cessez-le-feu afin de permettre la mise en œuvre rapide et efficace des stratégies nationales de riposte, dans le respect des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). »Nous devons ensemble combattre, maintenant, ce fléau qui n’épargne ni les belligérants, ni les populations civiles ni les dirigeants politiques. Faire taire les armes en Afrique centrale pour permettre aux personnes et structures compétentes, gouvernementales et non-gouvernementales, d’apporter l’assistance requise aux populations menacées est devenu une urgence vitale », releve-il.
Stanyslas Asnan