Dans un communiqué de presse publié ce lundi 24 janvier 2020, le Programme de Nations-Unies pour le développement annonce la formation des officiers de la police judiciaires (Opj). Une formation organisée dans le cadre du projet d’appui aux institutions de la chaine pénale.
C’est une formation qui se déroule du 24 au 27 février à Bakara et qui regroupe 40 officiers de police judiciaire (Opj) dont de N’Djaména. D’après l’organisation onusienne, cette formation organisée en collaboration avec le ministère de la justice, chargé des droits humains vise à contribuer à l’amélioration des performances de la police judiciaire afin de la doter des officiers formés, professionnels et respectueux des droits de l’homme. « C’est donc, véritablement par elle que se construisent les premières perceptions et les premiers sentiments de justice, de dignité, d’enquête et de responsabilité », indique le communiqué qui relève que la police judiciaire forme le premier maillon de la chaine pénale.
Selon le document, « la qualité d’officier de police judiciaire (Opj) oblige la connaissance de nombreuses règles juridiques et la maitrise d’un savoir-faire à caractère technique notamment le droit pénal, la procédure pénale, les techniques d’enquêtes, d’arrestations, la préservation de la scène de crime et la rédaction de procès-verbaux ».
Le communiqué relève que l’exercice de cette fonction fait appel à de nombreuses branches complexes, en évolution constante, que chaque policier se doit de respecter conformément à ses obligations et à ses engagements. « Respecter et appliquer les textes dans des situations complexes requièrent de l’Opj la connaissance du champ de ses compétences, de ses obligations et de ses limites», commente le communiqué.
Cette formation qui vise en outre à accompagner les efforts du gouvernement dans le renforcement des capacités par la formation des acteurs et institutions de la chaine pénale à travers a vu la participation des vingt officiers de police judiciaire des provinces de Chari-Baguirmi, Mandoul, Moyen-Chari, Lac et Kanem, de cinq cadres du ministère de la justice et cinq avocats du barreau du Tchad.
Nguelsou Balgamma