Par un point de presse fait au centre Loyola de paris Congo ce samedi 15 février 2020, les enseignants scientifiques contractuels donnent un délai d’une semaine aux autorités pour les situer sur leurs dossiers.
Cela fait cinq (5) mois que les enseignants scientifiques recrutés sur la base d’un contrat et repartis dans 20 lycées scientifiques sur toute l’étendue du territoire dans l’optique de rehausser le taux des candidats aux baccalauréats scientifiques n’ont pas perçu un kopeck sur leur salaire. Ce calvaire a commencé depuis dès le mois de septembre pendant la formation qui a précédé leur déploiement sur le terrain, rappelle leur porte-parole, Kebyei Noé. « C’est avec un verre de thé et une baguette de pain qu’on passe toute la journée », informe-t-il. A la fin de la formation, ces enseignants sont liés à l’Etat par un contrat d’un an renouvelable avec des salaires qui varient qui selon le diplôme. « 100. 000 frs pour les Cap-Ceg, 125. 000 Frs pour les licenciés et 150. 000 frs pour les maitrisards avec les avantages et indemnités de 45. 000 frs », explique Noé qui ajoute que « nous ne sommes même pas entrés en possession de nos contrat signés ».
Après le déploiement, les difficultés vont de plus belle, surtout pour ceux qui sont dans les zones à risque comme le Lac Tchad, le Borkou, l’Ennedi et le Tibesti, relève le porte-parole. Le salaire se fait attendre et le plus inquiétant, c’est qu’« on ne connait même pas avec exactitude où se trouvent nos dossiers », se désole-t-il. Mais dans cette situation, « aucune autorité ne veut nous situer dans toutes les démarches que nous avons faites », s’indigne Noé.
Face à cette impasse, les enseignants scientifiques contractuels demandent le versement des cinq (5) des salaires d’ici la fin du mois de février, leur reversement automatique à la fonction publique. Un délai d’une semaine est donné aux autorités à compter du lundi 17 février 2020 pour un éclaircissement sur leur situation.
Makine Djama