La manifestation des étudiants de ce lundi 10 février a entrainé une violation des locaux de l’université de N’Djamena par les forces de l’ordre. Le Syndicat des national des enseignants et chercheurs du supérieurs (Synecs) cette bavure et exige que les auteurs soient punis.
A travers un communiqué, le Synecs qualifie de « bavure » l’intervention des forces de l’ordre sur le campus universitaire de N’Djamena « confondant les enseignants aux étudiants » et violant ainsi « principe d’inviolabilité des locaux universitaires ». Les enseignants chercheurs du supérieur condamnent avec vigueur ce qu’ils qualifient d’acte ignoble et demande l’ouverture d’une enquête que les auteurs et co-auteurs soient retrouvés et jugés conformément aux lois de la République.
Le Synecs appelle ses sections sur l’ensemble du territoire national à observer une journée de protestation le mercredi 12 février 2020 et menace de mener d’autres actions au cas où ses exigences ne sont pas prises en compte.