En conférence de presse ce vendredi 24 janvier 2020, le vice-président de la banque mondiale de la région Afrique Hafez Ghanem, en visite officielle de trois jours au Tchad s’est dit satisfait du partenariat et de la coopération entre la banque mondiale et le Tchad.
Au lendemain de la rencontre avec les membres du gouvernement, le vice-président de la banque mondiale de la région Afrique Hafez Ghanem s’est réjoui de l’exécution des différents projets. « Nous avons financé de projets liés aux secteurs sociaux au Tchad. Le rythme de la mise en œuvre de ces projets est positif et nous sommes satisfaits de notre coopération et partenariat avec le Tchad. La question que nous nous posons aujourd’hui avec le gouvernement est celle de savoir qu’est-ce que nous allons faire de plus et comment avoir un impact plus important avec nos projets », précise-t-il.
D’après lui, plusieurs sujets ont été abordés avec les membres du gouvernement. « Nous avons fait un état de lieu de notre programme actuel. Aussi bien du côté du gouvernement que du côté de la banque mondiale, nous avons exprimé notre satisfaction de la qualité de la coopération et de l’exécution de nos projets. Nous avons échangé de la problématique du secteur de l’énergie, car aujourd’hui, seulement 8% de la population a l’accès à l’électricité. Les membres du gouvernement veulent que l’accès à cette énergie soit universelle d’ici 2030 », ajoute Hafez Ghanem qui rappelle qu’il s’agit d’un défi aussi bien pour les partenaires du Tchad que pour le gouvernement tchadien. « Nous nous sommes mis d’accord pour envoyer une mission qui va travailler avec le gouvernement sur un programme qui sera soutenu non seulement par la banque mondiale et le gouvernement mais aussi par d’autres partenaires dont le secteur privé. Outre le capital humain, nous avons échangé sur les technologies de l’information et de la communication », complète-t-il.
Aujourd’hui, le vice-président de la banque mondiale aura une rencontre avec les acteurs économiques et les leaders de la société civile.
«Nous avons un problème de retard de croissance, non seulement au Tchad mais en Afrique en général. A peu près 40 % des enfants souffrent de retard de croissance au Tchad. Un enfant qui souffre du retard de croissance n’arrivera jamais à son maximum de développement physique et mental. Nous avons un problème de mortalité maternelle et infantile due en partie au mariage précoce de nos jeunes filles. Nous sommes en train de voir avec le gouvernement pour voir comment réduire la pauvreté mais aussi accélérer le développement et la croissance économique », relève le vice-président de la banque mondiale de la région Afrique Hafez Ghanem.
Stanyslas Asnan