Le collectif des associations de défense des droits de l’homme (Cadh) dénonce la lenteur dans l’opérationnalisation de la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh) et invite les autorités à accélérer le processus pour améliorer la situation des droits de l’homme au Tchad.
Le Cadh rappelle que le Tchad a révisé le cadre juridique de la Cndh en réponse aux nombreuses recommandations de ses pairs lors des examens périodiques universels pour se conformer aux principes des Paris. Le 15 août 2019, le décret portant désignation des commissaires de la Cndh avait été publié, précise le collectif qui relève que la mise en place de cette institution a suscité beaucoup d’espoirs auprès des organisations de défense des droits de l’homme. Mais le Cadh déplore la lenteur dans la mise en place du bureau et du démarrage effectif de ses activités. Il exprime son « indignation » face à cette lenteur dans l’opérationnalisation de la Cndh et « exhorte les autorités à accélérer le processus afin d’améliorer qualitativement la situation des droits de l’homme au Tchad ».
