Le président de la coalition des Associations de la société civile pour l’Action Citoyenne (Casac) Mahamoud Ali Seid a appelé lors d’un meeting organisé ce dimanche 15 décembre 2019 au Palais du 15 janvier les Tchadiens à la préservation de la paix.
C’est dans une salle noire de monde que le président de la Casac Mahamoud Ali Seid a lancé, ce qu’il qualifie d’un appel à un changement de comportement et à l’éveille de conscience. « Nul ne peut se prévaloir qu’il sera épargné si la paix venait à être menacée. De toute évidence, la préservation de cette paix demeure pour nous, un devoir patriotique sacré », lance devant de centaines de ses sympathisants, habillés en jaunes et qui scandent « vivent la paix ».
D’après le président de la Casac, la paix vaut autant que toutes les autres contingences. « Nous demandons à tout un chacun de prêcher les valeurs de paix partout où il se trouve, de s’approprier de la paix et d’en faire un levier essentiel pour accompagner la marche irréversible que connaît notre pays. Sans la paix aucun développement ne verra le jour. La paix doit être le seul réceptacle de toutes nos espérances », ajoute-t-il.
Mahamoud Ali Seid invite les Tchadiens à privilégier l’intérêt national. « Nous sommes dans l’obligation de transcender toutes nos différences, nos querelles pour booster davantage cet élan de développement multiforme que nous chérissons tous. Nous appelons les Tchadiens à cultiver l’amour de la patrie et à œuvrer sans relâche pour que notre pays soit à l’abri de toutes les péripéties et autres traquenards pouvant être ourdis par les ennemis de la paix », complète le président de la Casac qui réaffirme son soutien au gouvernement, qui, selon lui, lutte sans merci, contre les ennemis du pays. « Notre pays a joué le rôle d’acteur majeur dans le rétablissement de la paix dans beaucoup de pays en Afrique. Les exemples foisonnent, quand il s’agit de parler du rôle du Tchad en matière de paix et de stabilité en Afrique. Il est de bon aloi que les Tchadiens se sentent fier de leur pays », s’est-il réjoui.
Stanyslas Asnan
