La coordination nationale du programme de Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad (RESILAC) a organisé ce lundi 18 novembre 2019 un atelier de restitution des résultats de l’étude des chaines de valeur de la province du Lac.
Cet atelier bénéfique pour les acteurs directs et indirects des filières porteuses permet de présenter les différents résultats de l’étude, des propositions de stratégies d’appui et d’identifier les besoins en formation pour pallier difficultés que rencontrent ce secteur dans la province du Lac Tchad.
Pour le coordinateur régional du RESILAC, Pierre David, le projet permet de contribuer au redressement économique, au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des territoires du bassin du lac Tchad les plus impactés par le changement climatique. « C’est un projet novateur avec une harmonisation d’approches qui s’appuie sur les dynamiques et potentialités locales afin d’impacter de manière significative la région du lac », informe-t-il. Selon le coordinateur, cinq filières porteuses (gombo, maïs, fève, poisson et oignon) ont fait l’objet de l‘étude qui s’est déroulée dans les cantons Bol, Ngarangou, Ngouboua, Ngueléa 1 et 2. « L’objectif de cet atelier est de favoriser l’implication de tous les partenaires dans le développement des filières porteuses, d’informer les partenaires des résultats et de noter les recommandations des partenaires pour faciliter la mise en œuvre des résultats », ajoute-t-il.
Le directeur général du ministère de l’économie et de la planification du développement Naimbayel Djekonde a souligné l’importance de l’étude qui sera présentée et qui permettra au consortium de planifier l’appui des maillons des chaines des filières porteuses dans la phase de déploiement. « Certes, il reste un long chemin à parcourir pour le développement du Tchad mais ce n’est qu’en agissant de concert que nous atteindrons nos objectifs et je vous exhorte à contribuer activement dans les discussions afin d’apporter les inputs pertinents en vue de d’améliorer la qualité du document », conclut le secrétaire général.
Le projet RESILAC, cofinancé par l’Union Européenne et l’Agence française de développement est mis en œuvre par un consortium de trois Ong internationales (ACF, CARE et le groupe URD). Il concerne les 4 pays se partageant le bassin du Lac Tchad.
Fakeugnba Kedai Edith