La directrice générale de Sonexho a tenu un point de presse le mardi 21 janvier pour clarifier la situation que traverse l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena depuis quelques temps. Pour elle cette structure hôtelière est très mal entretenue et ne paie pas les impôts à l’Etat.
Voulant mettre en œuvre les recommandations du conseil d’administration tenu le 16 janvier par visioconférence afin de sauver le peu qui reste de l’hôtel Radisson Blu, la directrice générale de Sonexho, Aché Ahmed Idriss, a dressé une panoplie des obstacles qui bloquent la mise en œuvre des recommandations de demande aux plus hautes autorités d’être regardant sur la gestion de cette structure hôtelière qui est en train de perdre ses lettres de noblesse. En effet, La société nationale d’exploitation hôtelière (Sonexho) représente l’Etat dans la propriété de ses établissements d’hébergement, Radisson Blu est un prestataire de service il n’a pas de statut juridique, tous les employés de hôtel Radissoon Blu sont les salariés de la Sonexho c’est ainsi, selon la directrice générale Aché Ahmed Idriss, explique que pour la bonne marche de cet établissement hôtelière, un audit a été engagé à travers un cabinet. « Au mois de septembre 2023, on a décidé de faire un audit financier et comptable. Le choix s’est porté sur le cabinet Ernest & Young Abidjan qui est un big five et surtout qui a déjà audité des Radisson Blu. A notre grande surprise, le 4 novembre 2023, l’hôtel subit un hackage. Ce hack a entrainé la perte de toutes les données d’opéra (logiciel de gestion du C A d’un hôtel) de l’ouverture jusqu’à mois de septembre 2024 », explique la directrice Aché Ahmed Idriss. Plusieurs failles ont été relevées par les assureurs notamment : la mauvaise gestion des comptes administrateurs, une isolation réseau insuffisante et l’utilisation d’équipements obsolètes non maintenus.
C’est dans ce sens que, la Sonexho veut sauver cet établissement (Radisson Blu), mais des groupuscules tentent de mettre des bâtons dans les roues. « On a débuté l’audit en février 2024 et le rapport final restitué en juin 2024 par visioconférence au Conseil d’administration. Ce Conseil d’administration a retenu la mauvaise gestion et les manquements contractuels et autoriser la Dg à la mise en œuvre », note-t-elle.
En outre, Aché Ahmed Idriss, dans sa démarche de la mise en route de cette structure hôtelière, résume les points suivants : manipulation du personnel, failles financières, dégradations des infrastructures, pas des normes internationales. Le conseil d’administration confirme la mauvaise gestion, il autorise urgemment la directrice Aché Ahmed Idriss a la mise en œuvre des recommandations de l’audit et lui rendre compte. « Sinon, l’étendue du désastre est telle qu’il faut envisager une mission d’investigation de fraude pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autres surprises », prévoie-t-elle.
Makine Djama
