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NDjamena : une rentrée scolaire morose constatée dans quelques écoles publiques et privées

NDjamena  : une rentrée scolaire morose constatée dans quelques écoles publiques et privées 1

La rentrée scolaire 2024-2025 des classes intermédiaires a eu lieu ce mardi 01 octobre 2024  sur toute l’étendue du territoire national. À Ndjamena, dans quelques établissements scolaires  publics et privés sillonnés, l’affluence n’était pas au rendez-vous, car les élèves et enseignants se sont portés absents.

Et c’est reparti pour une nouvelle année scolaire. Ce mardi matin, la  cours du lycée Felix Eboué reprend vie, plusieurs élèves en uniformes, savourent ce moment de retrouvailles. Milena élève en classe de 6ème dit avoir hâte de rencontrer ses enseignants. «  C’est ma première année au collège  et je suis très heureuse d’être là ce premier jour de la rentrée scolaire », a-t-elle laissé entendre.

Au Lycée collège évangélique, tout  semble prêt pour la reprise des classes. «  Sur le plan administratif, nous avons bouclé les préparatifs. les emplois du temps sont également arrêtés. Bien qu’il y’ait pas assez d’élèves et d’enseignants  ce matin, nous sommes prêt pour démarrer l’année », renseigne un surveillant.

A quelques kilomètres, même constat dans un collège privé situé dans le 3ème arrondissement. Un censeur rencontré dans une salle de classe qui accueille les élèves de 4ème s’assure que tous se passe bien. « L’effectif que j’aperçois ce matin est plus que satisfaisant. Nous avons reçu plus de 60 % d’élèves dans les salles de classe. les enseignants qui étaient programmés pour aujourd’hui ont aussi tous répondu présent  », se réjouit-il.

Au lycée de  Gassi, d’Amtoukoui en passant par l’école primaire d’ambatta, d’Atrone, d’Abena et l’école communautaire de Boutalbagara par contre, l’atmosphère est plutôt morose ce 1er jour de rentrée des classes.   Dans la plupart de ces établissements publiques précités, l’heure est  aux inscriptions et réinscriptions.

Approché, le proviseur du lycée d’Atrone, Djimodoum Alex  affirme qu’il reste « encore beaucoup à faire pour la reprise des cours ». «  Nous avons des soucis avec les bâtiments annexes. Il y a les eaux de pluie et  les herbes qui nous ont envahis. Nous allons essayer d’arranger tout ça d’ici quelques jours avant de débuter avec les cours  », explique-t-il.

Kedaï Edith