Un regroupement de plus d’une soixantaine de partis politiques dénommé ‘’Partis politiques de l’opposition ‘’a fait un point de presse ce 16 septembre 2024 dans la salle du 27 novembre de la FM Liberté pour « dénoncer la situation délétère » créée selon ces partis, par le Cncp et son président qui selon eux « prend seul les décisions sans concertation aucune ».
C’est le président du Piste (Parti des intellectuels socialistes tchadiens pour l’évolution ) Natoï -Allah Ringar qui a porté la voix de ces partis. « Les dirigeants du Cncp refusent depuis leur installation d’organiser une AG pour débattre des questions d’intérêt national », accuse l’opposition démocratique.
Selon elle, le Cncp a refusé de recevoir un mémorandum signé par une soixantaine de partis. De même, l’opposition démocratique ne digère pas le déploiement des forces de l’ordre autour dudit cadre pour interdire l’accès le 30 août dernier, jour où devait se tenir son Ag au sein de l’institution et l’interdiction d’ une autre Ag le 12 septembre par le président du Cncp.
Ces partis politique politiques déplorent « cette hostilité à leur égard qu’ils qualifient d’atteintes aux vies des chefs de partis, ayant en mémoire la disparition récente et non élucidée du chef de parti d’opposition, Yaya Diallo Betchi », rapporte Natoï -Allah Ringar.
En outre, l’opposition démocratique, constate que « la mise sous éteignoir des libertés fondamentales a franchi un nouveau palier ».
Ainsi, ces partis disent adhérer entièrement à la déclaration commune de ce 16 septembre 2024, en ce qui concerne la démission des membres du Cncp, car, précisent-ils, « leur mandat a pris fin le 03 mars 2024 ». Nous envisageons de même leur retrait du Cncp et comptons mener le débat dans la rue car, le cadre décide seul », rapporte le porte parole.
Par ailleurs les partis comptent organiser une assisse de l’opposition qui permette de décider ensemble de la question de l’Ange, du code électoral et le statut des partis politiques de l’opposition du Tchad.
Pour finir, ils pointent du doigt la communauté internationale qu’ils affublent de complicité.
Abgue Boukar Christophe
