A un mois de la clôture du projet Recosoc ( Renforcement de la Résilience et de la Cohésion Sociale dans les zones frontalières du Tchad et du Niger) le Consortium d’Ongs ( Care, International Alert, Oxfam, Hed Tamat du Niger, Ardek et Help-Tchad) de mise en œuvre dudit projet organise du 27 novembre au 1er décembre 2023 un atelier de capitalisation binational de fin du projet.
Ouvert ce matin dans les locaux de la conférence épiscopale du Tchad, l’atelier de capitalisation binational de fin du projet Recosoc est un moment d’échange entre les équipes de terrain , la coordination et les partenaires du projet. « Ce sera l’occasion de voir tous le travail que nous avons accompli , d’identifier et de capitaliser sur les bonnes pratiques , les témoignages , les histoires à succès et aussi les leçons apprises après la mise en œuvre des différents activités du projet » a souligné le Directeur pays adjoint de Care, Ayuk Manyo.
Financé par l’Union Européenne, le projet Recosoc qui a pour objectif de renforcer les moyens d’existantes des populations et d’améliorer de manière durable la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, la cohésion sociale et la gestion des conflits communautaires liées au ressources naturelles au Niger et au Tchad tire à sa fin après 4 ans de mise en œuvre . « Après 4 ans à couvrir au moins 9 communes dans des zones à cheval entre le Niger et le Tchad et dans les provinces du lac et du Kanem, aujourd’hui nous ne pouvons qu’être fier d’avoir améliorer l’accès de plusieurs centaines de villages très vulnérables à un système de protection sociale et celui de personnes vulnérables à des services sociaux de base dont l’accès de certaines aux services de santé et de nutrition et d’autres de services de protection »,a informé le Directeur pays adjoint de Care, Ayuk Manyo
Comme tout projet , le projet Recosoc a connu aussi pas mal de difficultés surtout d’ordre sécuritaire à relevé le Directeur pays Oxfam Tchad , Dedeou Yahiya . « Tous nos activités se font dans les zones frontalières entre le Niger et le Tchad. Et pour nos équipes, cela n’a pas été facile d’avoir accès à ces zones qui sont malheureusement aussi des zones très fragiles qui ont besoins d’assistances . C’est le lieu pour nous au cours de cet atelier de faire ressortir les leçons que nous avons tiré de ce projet. Quelles sont les choses que si nous devons reprendre nous ne ferons pas . Cela nous permettra également de critiquer pour mieux construire »,conclu-t-il.