A près avoir participé à une rencontre entre gouvernement, syndicats et médiateur, les deux syndicats de magistrats ont fait le 28 septembre 2022, le compte rendu de cette échange. Une assemblée au cour de laquelle ils ont décidé de poursuivre la grève pour une satisfaction totale.
Au cours de cette Assemblée générale extraordinaire, ils informent la base de points de revendications et les réponses qu’a apporté le gouvernement à leurs revendications. Il ressort que certains points ont été prises en compte par le gouvernement. Pour le vice président de syndicat des magistrats du Tchad, Abdoulaye Bono Kono, les réponses qu’a apporté le gouvernement ne sont pas satisfaisantes. « Vue cette insatisfaction, nous avons décidé de continuer la grève pour qu’il ait une satisfaction totale. Nos revendications ne se limitent pas seulement à la revalorisation des indemnités ».
Le corps judiciaire revendique un traitement décent tant matériels que financier, la revalorisation des indemnités est insignifiant. « On ne peut pas accepter cette proposition du gouvernement. Nous sommes un corps, un pouvoir au même titre que et le législatif. Lorsque les autres pouvoir sont bien traités, il n’y pas raison que les magistrats soient maltraités », a ajouté le vice président de syndicat des magistrats du Tchad, Abdoulaye Bono Kono. Pour lui, le pouvoir judiciaire constitue le socle d’un Etat de droit. « Il ne faudrait pas qu’on l’oubli. Si la justice est à genoux, on ne peut pas parler d’un Etat démocratique, d’un Etat de droit », ajoute-t-il.
Ils disent revendiquer l’amélioration des conditions de travail non seulement pour eux, cela est également pour les intérêts de l’État. « Comme y a insatisfaction, la grève est maintenue et ça continue. Nos autorités qui sont nos partenaires doivent revoir leurs positions, pour que la justice fonctionne dans les meilleurs conditions »
En rappel les magistrats revendiquent entre autres la revalorisation de leurs salaires, la dotation de complément d’armes aux magistrats.
Nguelsou Balgamma