Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général adjoint Ibrahim Mahamat Ibrahim, la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (Ctddh) se dit profondément horrifiée par la tragédie qui s’est déroulée le 19 Septembre 2021 dans les villages de Kidji-Mira et de Tiyo dans la province du Ouaddaï.
« Une fois de plus, des citoyens perdent la vie à cause d’un différend foncier qui a causé la mort de plus de 27 personnes», déplore l’organisation qui estime que cette tragedie aurait pu être évitée. « Le laxisme et l’irresponsabilité des responsables administratifs et sécuritaires à une fois de plus causé des pertes en vies humaines. La responsabilité des autorités au niveau tant central que local est largement engagée », note la Ctddh qui estime que ce sont les nominations « complaisantes des agents médiocres et sans formation aucune dans l’administration locale », qui sont à l’origine de « ces gestions scabreuses aux conséquences dramatiques».
La Ctddh exige par ailleurs que des enquêtes pour arrêter les instigateurs de ces massacres.
