Après la Tandjilé, Mayo-Kebbye ouest et Kanem, La mission communication de l’Organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), a fait le tour de la province du Lac ce jeudi 25 mars 2021, pour évaluer le projet « ’réponse urgente au Covid-19 pour le renforcement du capital productif en milieu agricole au Tchad ».
D’après les évaluations, le projet réponse urgente au covid-19, engagé en avril dernier qui concerne le renforcement du capital productif en milieu agricole entre autre les cultures pluviales, maraichères et les forages connait un grand succès. « Elle a permis aux producteurs de la région de combler les besoins alimentaires et de dégager une bonne partie réservé pour la vente au moment opportun », s’est réjoui Faradj Mahamat Démbellé, responsable de suivi/évaluation de l’Anader, maitre d’œuvre du projet.
Pour le Chef d’antenne Fao de Bol Nodjimadji Ngardinga, le succès du groupement féminin Klatouloh de Bol rural n’est qu’un succès parmi tant d’autres. « Après le suivi sur les différents sites. Nous avons remarqué la détermination des bénéficiaires et cela leur a valu le succès. Sur le terrain, les groupements identifient eux même leurs problèmes et trouvent en même temps des solutions. Après la fin de la campagne, les résultats seront plus que parfaits. Du département de Kaya, au département de Fouli et de Mandi le succès parle de lui-même. Même la deuxième phase en cours, les bénéficiaires ont déjà commencé à estimer leurs récoltes », précise-t-il.
La chargée de de communication et cheffe de cette mission communication et d’évaluation, Madjilem Estelle assure que « l’état d’avancement du projet pour le renforcement du capital productif en milieu agricole au Tchad dans la Province du Lac est plus que satisfaisant malgré les défis en matière de changement climatique parmi lesquels se trouve le rétrécissement du Lac Tchad et la dégradation continue des terres cultivables les bénéficiaires ont épousés l’esprit du projet en travaillant avec abnégation. Et ceci se voit à travers leurs travers le résultat».
Les bénéficiaires sont en majorité des organisations et groupements féminin. « Nous avons fait une bonne récolte pluviale et nous espérons encore faire plus avec les cultures maraichères », précise Mariam Abakar, vice-présidente du groupement féminin Klatouloh de Bol rural pour qui le projet d’appui à la résilience et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages vulnérables affectés par les crises du Lac Tchad et du mali financé par la Belgique avec les intrants, formations, création des caisse Association villageoise d’épargne et de crédit (Avec) et aussi du projet Réponse d’urgence au Covid-19 pour le renforcement du capital productif en milieu agricole au Tchad financé par la Banque avec des forages est une réussite. Elle relève que ces deux projets sont complémentaires et cela a permis de renflouer un peu notre caisse. Malgré cela, déplore-t-elle, « toutes nos planchés de tomate sont détruite par les ennemies de la culture.
Pour cette campagne maraichère en cours, elle estime « avoir 10 sacs d’oignons. Nous avons déjà récolté et vendu 3 sacs de cumin noire qui nous a rapporté 300 000f à raison de 100 000f le sac », ajoute Mariam Abakar.
Les bénéficiaires demandent par contre aux responsables du projet de les aider dans la lutte contre les ennemies de la culture et leurs offrir les kits des forages déjà implanté afin de couvrir toute leur parcelle.
Miguerta Djiraïngué