Le comité exécutif national de la convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (Ctddh) a tenu un point de presse ce lundi 17 aout 2020, pour réitérer son soutien total au secrétaire général de la Ctddh Mahamat Nour Ahmat Ibedou et condamne l’acte pris par le tribunal de grande instance de N’Djaména pour suspendre ce dernier.
Suspendu par une ordonnance sur la base d’une requête déposée le 12 aout dernier par Ahmat Hassaballah qui ne fait plus partie de l’organisation depuis le 28 juillet 2020. Le tribunal de grande instance de N’Djaména, c’est basé sur les faits reprochés au secrétaire général de la Ctddh Mahamat Nour Ahmat Ibedou qui ne sont pas fondés selon le comité du bureau exécutif national. Pour le secrétaire à l’encadrement et à la formation aux droits de l’homme, Abbas Al-Hassan, « rappelons ici les innombrables tentatives du pouvoir visant à neutraliser sinon à museler la Ctddh à travers son secrétaire général Mahamat Nour Ahmat Ibedou. L’exemple le plus patent est celui de Abba Daoud Nandjedé assistant auprès des conseillers spéciaux à la présidence et responsable d’une organisation », affirme-t-il. Selon lui, «c’est dernier avait déjà tenté de nuire à l’image de notre secrétaire général en lui attribuant la paternité d’une fausse correspondance et l’accuser de vouloir déstabiliser le pays », indique-t-il. Des tentatives pour abattre le secrétaire général et nuire à l’association toute entière. De poursuivre, « dans toute organisation ou mouvement il a toujours existé des traitres et pour le cas de la Ctddh, un des membres qui avait reçu un avertissement pour avoir détourné de l’argent destiné à la caisse de l’association a été rapidement récupéré par le pouvoir », clarifie-t-il. En outre, le comité exécutif national de la Ctddh, condamne le complot lâche et odieux orchestré par les plus hautes autorités du pays avec l’aide de la justice tchadienne. « Toutes ces manouvres sordides ne pourront en aucune manière empêcher la Ctddh de continuer à se tenir aux cotés des opprimés et de continuer à défendre les plus faibles, les plus démunis et les victimes de l’arbitraire érigé en système de gouvernement », conclue-t-il.
Makine Djama