Le ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale Issa Doubragne, son homologue des finances et du budget Tahir Hamid Nguilin et celui des affaires étrangères Amid Abba Sidick ont pris part par visioconférence à la 35ème session ordinaire du conseil des ministres de l’Ueac.
La 35ème session ordinaire du conseil des ministres de l’Union Économique de l’Afrique Centrale qui est placée sous le signe de l’accélération de l’intégration économique est présidée par le ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement Alamine Ousmane Mey, par ailleurs président en exercice de l’Ueac. Cette rencontre offre d’après lui, l’opportunité de poursuivre les échanges sur la situation économique et financière ainsi que les réponses aux diverses crises qui secouent la Cémac. Tout en se réjouissant de la mise en place des plans de gestion de Covid-19 et de la relance économique ayant permis d’après lui de contenir la propagation et les effets pernicieux de cette pandémie, le président de l’Ueac exhorte les États à poursuivre « la croisade pour la diversification économique et l’industrialisation en vue de vaincre les problèmes structurels de leur économie ».
Il est nécessaire d’après Alamine Ousmane Mey de prendre « des mesures exceptionnelles pour relancer les économies en préconisant des actions vigoureuses en faveur du secteur privé, la mobilisation accrue des recettes fiscales intérieures, le traitement de la dette publique, l’accélération et le renforcement du programme des réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cemac) ».
Dans son communiqué final, le conseil des ministres invite la Commission de la Cémac à s’associer au secrétariat permanent du Pref-Cémac pour parachever la réflexion sur le plan de relance communautaire post-Covid-19.
Le président en exercice de l’Union Économique de l’Afrique Centrale se dit préoccupé par la concurrence des dysfonctionnements du mécanisme de la TCI à l’origine « des difficultés à apurer la dette sociale et de la faible ou de la non-exécution des missions confiées aux institutions communautaires. Il exige en outre que toutes les entraves soient levées sur les corridors régionaux ».
Stanyslas Asnan