L’intervention des forces de l’ordre pour disperser les étudiants de l’université de N’Djamena qui ont manifesté ce lundi 10 février 2020 pour revendiquer des meilleures conditions d’étude a fait de nombreux blessés. « Dès qu’ils ont engagé les actions, la police est intervenue. Elle a violé les locaux des facultés. Les policiers ont même cassé les vitres des amphithéâtres pour jeter du gaz lacrymogène sur les étudiants qui y étaient terrés », explique le secrétaire général de l’Union nationale des étudiants du Tchad (Unet), Aserpé Amos Tikréo. Cette brutalité policière a fait Selon Amos, une trentaine de blessés qui se trouvent au pavillon des urgences pour des soins. Six autres étudiants sont arrêtés et détenus aux commissariats d’ordre public (Cop) n°17 et n°3, ajoute-t-il.
La manifestation est intervenue après l’expiration d’un préavis d’une semaine donnée par les étudiants aux autorités rectorales pour augmenter le nombre de bus, doter les amphithéâtres de sonorisation, moderniser les restaurants, ouvrir des bibliothèques et mettre en place un réseau Wi-fi.
