Par un point de presse ce mercredi 6 novembre 2019, le président de la Coalisation des associations de la société civile pour l’action citoyenne (Casac), Mahamoud Ali Séïd a condamné le meurtre de Bonheur Matebeye. Il s’est dit stupéfait de la tournure de l’événement et appelle à la retenue.
Au lendemain de décès du jeune clandoman Bonheur Matebeye, touché le lundi 4 novembre dernier par balle par la protection du président de l’Assemblée, la Coalisation des associations de la société civile pour l’action citoyenne condamne cet acte qu’il qualifie de barbare. « La Casac condamne cet acte, qui pourrait être évité et qui malheureusement a ôté la vie de notre jeune concitoyen », dénonce Mahamoud Ali Séïd qui se dit outrer par le comportement de certains compatriotes qui, selon lui, voient dans toute action ou situation heureuse ou malheureuse, de la récupération. « De grâce, arrêtons ce comportement irresponsable et irrationnel. Des vendeurs d’illusion, sous des prétextes fallacieux versent régulièrement leur venin sur la toile en jetant l’opprobre sur leur propre pays et leurs propres compatriotes dans le but d’assouvir leur intérêt matériel et mesquin. Ces politiciens et acteurs de la société civile essaient chaque jour d’offrir l’occasion aux ennemis de notre pays de le déstabilise », regrette-t-il.
Le président de la Casac appelle à laisser la justice faire son travail. « Nous appelons les acteurs de la société et de l’espace politique d’être responsables, cohérents et de mettre au-devant les intérêts supérieurs de la nation. Nous devrions conjuguer nos efforts pour mettre en place une synergie pour conserver cette paix qui règne aujourd’hui dans notre pays. À la jeunesse tchadienne, nous lui demandons de changer », ajoute-t-il.
