Le Complexe hospitalo-universitaire Le Bon Samaritain de Walia dispose d’un service des maladies infectieuses inauguré ce lundi 17 juin 2019 par le ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh en présence de l’Ambassadeur de la France au Tchad, Phillipe Lacoste.
C’est une unité de 62 chambres composée des salles de soins, de bureaux pour étudiants, infirmiers et des salles de consultation qui est inaugurée ce lundi 17 juin 2019 pour la prise en charge des malades souffrants des maladies infectieuses notamment le Vih /Sida, la Tuberculose et bien d’autres maladies.
Pour Yves Djofang, directeur général du complexe-hospitalo-universitaire Le Bon Samaritain, « des nombreux peuples d’Afrique ne bénéficient pas des progrès en matière de diagnostic, de prévention de traitement des maladies courants qui ont contribué à allonger l’espérance de vie dans la plupart des pays du monde au cours des 50 ans dernières années. Contrairement à d’autres régions du monde, la région africaine attribue encore en grande partie la lenteur du progrès développement humain aux ravages des maladies infectieuses ». Yves Djofang d’ajouter que « les dépenses de santé dépassent rarement 5% du produit intérieur brut du pays et se limitent parfois à 2%. Nous allons pouvoir compter sur les deux départements ministériels pour que les malades relevant du service des maladies infectieuses puissent voir leurs souffrances soulagées, grâce à la recherche scientifique ici au Tchad ».
Selon l’ambassadeur de France au Tchad, Phillipe Lacoste, cette structure permettra la prise en charge des malades et une meilleure formation du personnel. « Les maladies infectieuses constituent un problème d’expertise classique et ces pathologies qui font de nombreux décès au Tchad, nécessitent une disposition particulière. La France continuera d’appuyer cet établissement sur ces deux volets, à savoir, les soins et la formation », annonce l’ambassadeur.
Pour le ministre de la santé publique Aziz Mahamat Saleh, l’inauguration de ce service de soins démontre l’effectivité de la coopération. « C’est l’occasion de mettre la lumière sur ces services sanitaires très importants. Je voudrais avant de finir engager le gouvernement et le ministère de la santé à accompagner dans le cadre du partenariat que nous avons mis en place toutes les structures sanitaires qui œuvrent pour la santé de la population quel que soit l’origine de leur création, qu’elles soient confessionnelles, publiques ou privées, Parce que, l’important c’est les soins », rassure-t-il.
La signature d’une convention entre le Chu et l’Université de Reims Champagne Ardenne clôturé la cérémonie.
Nguelsou Balgamma