Le Doctorant en archéologie à l’université de N’Djamena à travers le laboratoire des sciences historiques, archéologiques et du patrimoine (Lashap) Mbaihondoum Pierrot a animé une conférence débat, au sein du campus universitaire de Toukra au tour du thème « l’archéologie à l’ère du numérique : démarches pratiques pour le terrain et opportunités », c’est en présence de quelques responsables du campus de Toukra.
L’amphithéâtre de campus de Toukra est archicomble, cette conférence très attendue par les étudiants qui sont attentifs et prés à débattre avec le panéliste Mbaihondoum Pierrot, le doctorant qui ne cesse de partager ses connaissances et expériences avec les étudiants saisie encore l’occasion comme il le fait régulièrement. Détaillant les opportunités qu’offre l’archéologie dans le monde en perpétuel mutation, le doctorant a largement partagé les différentes occasions qui entourent le domaine archéologique notamment le terrain de recherche.
Des questions ont été posées par les étudiants pour mieux appréhender l’archéologie et ses différentes occasions qu’elle donne à ceux qui souhaitent se lancer dans le domaine de recherche à l’ère du numérique ont enrichies cette conférence. Répondant aux questions, le doctorant Mbaihondoum Pierrot, a d’abord fait l’historique des sciences archéologiques et des patrimoines qui d’ailleurs s’inscrivent dans ses travaux des recherches. Selon lui, les travaux de recherche s’articule autour des plusieurs points notamment : l’introduction, les travaux préliminaires, les démarches administratives et les travaux sur le terrain. « Ainsi, nous abordons les opportunités de l’archéologie face aux nouvelles technologies tout en soulignant les défis liés à cette approche scientifique. Les moyens de publication des résultats obtenus ainsi que les difficultés et risques liés aux travaux d’archéologie », avait-il expliqué.
S’agissant des opportunités d’archéologie, le doctorant Mbaihondoum Pierrot, invite les étudiants à s’approprier des nouvelles technologies de l’information et de la communication, car pour lui, pour mener des recherches et partager avec le grand public il faut s’approprier de ces outils des nouvelles technologies.
En outre, ayant parcouru tous les points essentiels, le doctorant demande aux étudiants, d’être très rigoureux dans leurs travaux de recherche car le but d’une recherche archéologique est de restituer l’histoire, le mode de vie d’un peuple ou un groupe humain ayant vécu dans une zone donnée. « L’avenir de l’archéologie réside dans l’intégration de ces méthodes permettant aux chercheurs d’explorer des nouvelles avenues tout en préservant l’importance des découvertes sur le terrain. Ainsi, l’archéologie continue d’évoluer s’adaptant aux défis contemporains tout en restant fidèle à son essence », a-t-il conclu.
Makine Djama
