Le Coalition regards citoyens appelle à un dialogue continu
Réunis en assemblée générale ce 2 février 2018, les membres du bureau de la coordination de la coalition Regards Citoyens’’ ont passé en peigne fin la situation de crise que traverse le Tchad. Le communiqué est signé du coordonnateur Acheik Ben Seid.
La ‘’coalition Regards Citoyens’’ exprime sa vive préoccupation et son inquiétude face à la situation socioéconomique qui prévaut dans le pays mettant en mal toutes les initiatives ou processus démocratique. La Crc exhorte « sans arrières pensées le gouvernement à revoir sa position sinon surseoir à ses nombreuses mesures jugées antisociales par presque l’ensemble des citoyens et à engager des réflexions concertées visant les opportunités de création de richesses et d’emplois dans le pays ». Pour elle, l’annulation des mesures actuelles serait un geste d’apaisement du climat de tensions qui règne actuellement. La coalition interpelle l’assemblée nationale à un examen de conscience et les travailleurs ainsi que tous les patriotes tchadiens de s’armer d’une patience intelligible, d’éviter la violence dans la revendication et privilégier le dialogue.
La ‘’coalition Regards Citoyens’’ propose quelques solutions à la crise, « lutter contre la mauvaise gouvernance, les inégalités sociales, la cherté de vie, promouvoir de façon efficace et efficiente la création des richesses et d’emplois, investir conséquemment dans le secteur agropastoral pour arriver à l’autosuffisance alimentaire afin d’anéantir la faim à l’origine des grognes sociales dans la plupart des ménages ». Elle appelle par ailleurs toutes les parties en conflit à un dialogue continu dans un climat apaisé et constructif dans l’intérêt supérieur de la nation en vue d’un dénouement heureux de la crise. Enfin, la Crc informe qu’un « comité inclusif de dialogue et de décrispation au Tchad (Cidct) composé des leaders issus de différents groupes socioprofessionnels nationaux est en cours de marche afin de contribuer à la recherche de possibles solutions à la crise actuelle ».
Seryabé Colette