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Après une longue attente, les 25 agents de l’Onama licenciés sortent de leur silence

Après une longue attente, les 25 agents de l'Onama licenciés sortent de leur silence 1

Les 25 agents fonctionnaires et contractuels de l’Office nationale des média audiovisuels (Onama) ont organisé une conférence de presse ce 27 février 2025 à la bourse de travail. Conférence de presse relative aux situations qu’ils traversent depuis 11 mois et aux procédures engagés auprès des hautes autorités.

Licenciés pour avoir faire le sit-in pour revendiquer leurs passives au temps du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Abdraman Koulamallah, les 25 agents fonctionnaires et contractuels de l’office nationale de l’audiovisuel (Onama), après plusieurs procédures légales engagés se confient au chef de l’état.

Pour le délégué de personnel licencié Mbangodjim Stéphane, après les démarches menées auprès des différentes autorités, notamment le ministre de la fonction publique, l’inspection de travail, le premier ministre et une lettre ouverte au président de la République, aucune suite favorable n’a été donnée. Il ajoute que, après avoir suspendu la procédure judiciaire contre l’Onama, à la demande de la médiature, leur situation est restée sans suite pour des raisons de la non tenue du conseil d’administration.

« Ce qui se passe à l’Onama est le manque du respect aux tests de la République et l’insubordination à la hiérarchie », ajoute un autre agent Nodjioroum Evariste. Selon lui, leurs revendications sont purement sociales et la loi 38 du code de travail stipule que, le conseil d’administration n’est pas habilité à licencié un agent.

« Nous exigeons notre réhabilitation et le paiement de nos passives qui s’élève à plus d’un milliard de FCFA ou le paiement de nos droits », exige un autre délégué de personnel licencié, Mahamat Abdoulaye. Il poursuit que, depuis leur licenciement, les fonctionnaires sont à 11 mois sans indemnités et les contractuels sans salaire. « Le conseil d’administration de l’Onama par de report en report et traîne pour qu’on n’ait gain de cause mais, nous interpellons le président de la République à s’investir personnellement dans cette affaire pour que l’Onama soit une institution noble », interpelle Mahamat Abdoulaye.

Lobey Bab Sidick