Par une conférence de presse animée ce matin ce 26 février 2025, la chargée de mission livre -débat d’idées et responsable de la médiathèque de l’institut français du Tchad, Marie Lou Copin, a annoncé la tenue de “Mars, un mois des droits des femmes », une initiative de l’Institut Français du Tchad. Cette activité sera menée en étroite collaboration avec quelques associations de défense des droits de la femme notamment la Ligue tchadienne des droits de la femme dont les responsables étaient autour de la table pour expliquer le projet.
Valoriser les talents et l’initiatives féminins, promouvoir et agir en faveur des droits des femmes, tels sont les objectifs que se fixent ‘’Mars, un mois des droits des femmes ».
A travers des lectures, débats, projections et spectacles, “Mars, un mois des droits des femmes” se veut un évènement qui offrira une espace de réflexion et d’expression autour des enjeux d’autonomisation des femmes, a souligné Marie Lou Copin.
Selon elle, tout le mois de Mars est mis à la disposition de la femme tchadienne pour débattre des violences faites aux femmes, le viol, l’abus sexuel et de mettre en valeur la femme dans la société.
Le challenge que se donne ce mois de mars est de promouvoir les droits des femmes, d’agir en faveur des droits des femmes et de valoriser les associations tchadiennes qui agissent en faveur du droit des femmes, qui luttent contre la discrimination, la violence basée sur les femmes et envers les filles et notamment basée sur le genre.
Plusieurs activités sont au programme de cet événement qui se déroulera du 1er au 30 mars.
Elle appelle toutes les femmes tchadiennes se rapprocher et participer à cet événement riche pour permettre d’avoir l’esprit ouverte sur la violence faite aux femmes et gagner en confiance et s’approprier les activités menées par des centres comme l’Institut français ou le Calf (Centre d’apprentissage de la langue française) jusqu’ici dominées par les hommes.
Pour Epiphanie Dionrang de la ligue tchadienne des droits de la femme, les activités de ce mois de la femme, visent à « renforcer la sororité et rendre visible les femmes volontairement invisibilisées dans nos sociétés ».
Bouldjackwa K. Gantouin, stagiaire