Suite au viol collectif perpétré sur une mineure de 12 ans, dans la nuit du 1er janvier 2025 à N’Djamena, la Ligue Tchadienne des Droits des Femmes (Ltdf) dans un communiqué, exprime son indignation et interpelle les hautes autorités tchadiennes à prendre des mesures urgentes pour protéger les femmes et les enfants.
Pour la Ltdf cette agression, commise est, « d’une gravité extrême » et marque « une nouvelle étape dans l’horreur des violences sexuelles auxquelles sont confrontées les filles et les femmes au Tchad ».
« Le viol est un crime, et il est intolérable sous toutes ses formes. Aucun contexte, aucune situation, aucune circonstance ne justifie un viol. L’attaque de cette enfant est une violation inacceptable de ses droits les plus fondamentaux et une atteinte inouïe à sa dignité. Ce type de violence, qui détruit des vies et des corps, ne doit jamais être banalisé ni minimisé », notifie la Ligue. « À travers cet acte, c’est l’ensemble de la société qui est agressée, car un tel crime est un affront à notre humanité collective. Aucune impunité ne doit être accordée aux auteurs de telles atrocités », ajoute-t-elle.
Condamnant fermement l’impunité dont bénéficient trop souvent les agresseurs, la Ltdf exige que , « justice soit rendue, dans les plus brefs délais, avec la plus grande rigueur » et que, « les textes et lois en vigueur contre les violences sexuelles doivent être appliqués avec la plus grande fermeté ».
La Ligue tchadienne des droits des femmes réitère en outre, son engagement total aux côtés des victimes de violences sexuelles et interpelle les hautes autorités tchadiennes à prendre des mesures urgentes pour protéger les femmes et les enfants, à renforcer les dispositifs judiciaires et sociaux afin de lutter efficacement contre ces crimes, et à garantir que toutes les victimes, sans exception, aient accès à une justice équitable et rapide. « Nous faisons appel aux autorités nationales, mais aussi à la communauté internationale, pour que lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue. Il est crucial que tous les moyens nécessaires soient mis en œuvre pour que de tels actes ne se reproduisent plus et que les victimes reçoivent l’aide et le soutien dont elles ont besoin pour reconstruire leurs vies », déclare la Lltdf.