Economie

Afrique subsaharienne : la croissance économique devrait atteindre 4% entre 2025 et 2026 ( rapport FMI)

Afrique subsaharienne : la croissance économique devrait atteindre 4% entre 2025 et 2026 ( rapport FMI) 1

La croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 4% entre 2025 et 2026 , selon le rapport du Fonds Monétaire International  (FMI) pour le mois d’octobre intitulé  «  des  perspectives économiques pour l’Afrique subsaharienne »

Dans ce document faisant office à la fois de guide et de baromètre , le FMI fait savoir que,  les États africains devraient poursuivre une politique budgétaire contracyclique (politique économique qui consiste à stimuler l’économie lorsque celle-ci tend à ralentir, et à la freiner lorsqu’elle s’emballe).

D’après le rapport du Fonds Monétaire International, les pays d’Afrique subsaharienne mettent en œuvre des réformes difficiles et indispensables pour rétablir la stabilité macroéconomique et, bien que les déséquilibres globaux aient commencé à se résorber, la situation est hétérogène.

Le rapport informe que, les dirigeants sont confrontés à trois principaux obstacles. Premièrement, la croissance régionale, attendue  à 3 % en 2024, est globalement atone et inégale, même si elle devrait atteindre 4% entre 2025 et 2026.  Deuxièmement, les conditions de financement demeurent restrictives et troisièmement, l’interaction complexe entre la pauvreté, le manque de débouchés et la mauvaise gouvernance, conjugués à des augmentations du coût de la vie et à des difficultés à court terme liées aux ajustements macroéconomiques, nourrissent les frustrations sociales.

Dans ce contexte, le FMI  relève que, les décideurs doivent se livrer à un véritable exercice d’équilibriste consistant à concilier quête d’une stabilité macroéconomique, réponse aux besoins de développement et assurance de l’acceptabilité sociale et politique des réformes. Pour l’institution financière internationale , il  sera essentiel de protéger les plus vulnérables des coûts de l’ajustement et de mettre en œuvre des réformes qui créent suffisamment d’emplois pour mobiliser le soutien public.

 

Kedaï Edith