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Inondations fluviales : La Fao sur le terrain avec les riverains du Chari

Inondations fluviales : La Fao sur le terrain avec les riverains du Chari 1

Après le lancement du projet «renforcement de la résilience des ménages exposés aux inondations fluviales dans la ville de N’Djamena » le 12 octobre dernier, la Fao et ses partenaires entrent en action en lançant l’activité « Cash for work ».

Ce 16 octobre, le représentant résident de la Fao au Tchad, Marc Mankoussou a officiellement donné le coup d’envoi de ce volet du projet à la maison de quartier de Chagoua dans le 7ème arrondissement, en compagnie du représentant du maire de ladite commune, Abdelkader Amine.

A cette occasion, des kits composés d’outils de travail (brouettes, pèle, râteaux, gants de protections) ont été remis aux bénéficiaires ( les habitants des quartiers Mandjafa, Gassi, Chagoua, riverains du fleuve Chari) par l’organisme des Nations unies qui, rappelons- le, exécute ce projet grâce à un financement du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires des Nations unies (Cerf) au travers du bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires au Tchad, Ocha.

Le cash for work permet aux ménages victimes d’inondations de travailler dans leur intérêt (construction de diguettes et digues) tout en percevant un peu d’argent pour faire face aux difficultés du quotidien.

Prenant la parole à cette occasion, Marc Mankoussou demande aux sinistrés de rester unis pour faire face à ces inondations et réitère l’engagement de son institution de rester à leurs côtés. « Soyez unis comme les 5 doigts de la main pour mieux faire face à la situation », conseille-t-il. Il informe par la même occasion que « le cash for work lancé ce mercredi durera 10 jours ». Le représentant du maire du 7ème a pour sa part, demandé aux sinistrés d’utiliser les outils à bon escient et de travailler dans la discipline».

Après cette phase, le représentant résident de la Fao et sa suite on fait une descente au bord du fleuve Chari à Chagoua pour prêter mains forte aux jeunes et femmes qui se sont fait enrôler pour le travail. S’emparant de pèles et de pioches , ils ont travaillé quelques minutes main dans la main avec la population sinistrée.

Selon Beassim Takila, un agent de l’Ong nationale Avird (Action des volontaires pour des initiatives d’intérêts ruraux et de développement), qui supervise les travaux, « les hommes travaillent pour une durée de 7 h par jour et les femmes 5 h par jour pour 10 jours. Ils recevront chacun 60 000 Fcfa au terme de l’activité», renseigne t-il.

Abgue Boukar Christophe