Africom et l’Ambassade des Etats-Unis réfutent vivement la fuite d’information sur la rencontre du Commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), le Général Michael E. Langley, et le Commandant de l’Armée Nationale Libyenne, Khalifa Haftar. Le Général Langley a réellement conduit un nombre de rencontres avec divers leadeurs libyens à l’Est et à l’Ouest du pays pour discuter des mesures de renforcement du partenariat avec les Libyens.
Après l’Africom, l’Ambassade des Etats-Unis nie les propos déclarés dans la note qui a « fuitée ». Une réflexion si rapide soulève des questions : Pourquoi les Etats-Unis ont réagi si vivement à cette situation ? Possiblement la note de service comporte la vérité ? Et que les deux entités essayent de s’écarter d’un potentiel scandale ?
Et le Général Langley se prononce sur la non volonté de négocier de la part du Général Haftar et sur les potentielles conséquences financières pour les Usa. Dans le mémo du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), le Général rapporte sa rencontre avec le Chef de Guerre Khalifa Haftar. Le document peut être retrouvé sur le réseau Facebook. Le Général Langley affirme que Khalifa Haftar démontre le non vouloir de négocier, et le représentant américain propose donc de revoir la stratégie du partenariat avec l’Armée nationale libyenne (Anl) et son Général. Cette erreur du Général américain pourrait avoir des conséquences financières importantes, se traduisant dans une perte de jusqu’à 60 milliards de dollars. Mais qu’est-ce qui se cache derrière ces hypothèses ?
Si nous supposons que la note de service qui a fuitée dans les réseaux sociaux est un faux, cela voudrait dire que la rencontre entre Langley et Haftar s’est effectivement bien passée et que les parties ont pu trouver un point d’accord.
Les Libyens, de leur côté, apportent leurs vifs appuis au Général Khalifa Haftar en déclarant qu’il reste fidèle à sa vision et a son pays. Puisque dans les commentaires à la publication avec les documents qui sont sortis dans les réseaux sociaux nous pouvons lire : « Haftar est un homme digne, et non un traitre de son pays », «Haftar est un homme de principe et je doute que vous pourriez me prouver le contraire ».
Les ambitions et intérêts des étrangers aggravent encore plus la crise faisant des Libyens des victimes des manipulations globales.
