Politique

Le Gcap exige le retrait de l’ordonnance n°001 /Pr/2024 du 04 juillet 2024

Le Gcap exige le retrait de l’ordonnance n°001 /Pr/2024 du 04 juillet 2024 1

Par un manifeste rendu public le 22 juillet 2024, le Groupe de concertation des acteurs politiques et le Front de résistance pour les élections libres, inclusives et transparentes (Gcap–Frelit), par la voix de Max Kemkoye, exige le retrait pur et simple de l’ordonnance n°001 /Pr/2024 du 04 juillet 2024 et le projet de loi organique portant composition du parlement.

C’est suite de l’ordonnance n°001 /Pr/2024 du 04 juillet 2024 portant restructuration des unités administratives et le projet de loi organique portant composition du parlement, qu’intervient ce manifeste du Gcap–Frelit.

Selon Max Kemkoye, juridiquement toute décision touchant la structure d’un pays, portant son unicité territoriale et son organisation relève du domaine législatif qui ne saurait être l’apanage consécutif d’une ordonnance. Il exige, « le retrait pur et simple de l’ordonnance n°001 /Pr/2024 du 04 juillet 2024 et son adjuvant le projet de loi organique portant composition du parlement, régime des inéligibles, des incompatibilités, et des indemnités parlementaires ; la convocation préalable et en urgence d’une conférence sur les territoires ou les assises territoriales afin d’en discuter et de convenir des procédures y afférents ».

Le Gcap et Frelit lancent un appel à l’ensemble des populations ou entités victimes, particulièrement aux jeunes du nord, centre et du sud, à s’organiser pour préparer et entreprendre un blocus des territoires en vue d’empêcher la mise en route de cette injustice et de rejeter totalement et catégoriquement ce découpage ainsi que, le processus législatif qui est tout sauf démocratique. Et d’intégrer les comités de sensibilisation  citoyenne pour le refus  d’ensemble des élections législatives  si ces textes son adoptés et mis en application.

Il appelle à la conscience républicaine des conseiller nationaux en leur demandant de se lever et vider la salle de plénière en protestation et rejet de l’ordonnance n°001 /Pr/2024 du 04 juillet 2024 et son adjuvant projet de loi organique portant composition du parlement. Pour lui, agir ainsi, c’est sauvé la cohésion nationale, protéger le vivre ensemble et l’unité nationale.

Max Kemkoye indique que, si d’aventure lesdits textes sont imposés par des truchements ignobles habituels, les marches et manifestations permanentes seront organisées à la suite de la pétition nationale contre les restructurations arbitraires des unités administratives, création opportuniste et clientéliste des circonscriptions électorales qui serait lancé incessamment.

Il rappelle que, la représentation nationale « n’est pas un conglomérat d’inutile, ni un service à pouvoir de l’emploi une source de revenue pour y s’inscrire. Et que c’est le siège de la démocratie, un pouvoir à part entière grâce au quel, à travers ses représentants de haut calibre avec une pluralité d’opinion politique, oblique le pouvoir à nommer un gouvernement de qualité à même de produire des services publics adéquats aux populations sinon répondre conséquemment aux contrôles parlementaires, il faut se résoudre à la prendre au sérieux ».

Les partis politiques membres de groupe de concertation des acteurs politiques et du front de résistance pour les élections libres, inclusives et transparentes (Gcap–Frelit), réaffirment leur disposition pour un dialogue en vue d’un compromis dynamique comme alternative devant permettre d’engager sereinement la mise en place consensuelle des assemblées et permettre la poursuite sereine de la mise en œuvre de la décentralisation du pays.

Lobey Bab Sidick