Santé

Les rideaux se referment sur l’atelier de formation sur l’utilisation du misoprostol dans l’hémorragie post-partum et les soins après l’avortement

Les rideaux se referment sur l’atelier de formation sur l’utilisation du misoprostol dans l’hémorragie post-partum et les soins après l’avortement 1

Le délégué sanitaire de la ville de N’Djammena, Dr Ramat Abdoulaye, a clos le 4 juillet 2024, l’atelier de formation sur l’utilisation du misoprostol dans l’hémorragie post-partum et les soins après l’avortement.

Renforcer les compétences des participants que sont les prestataires de santé sur l’utilisation correcte du misoprostol pour l’hémorragie post-partum et les soins après l’avortement, ainsi que le suivi adéquat des patients conformément aux directives nationales, tel est l’objectif de ces 3 jours d’assise.

Pour la coordonnatrice de l’Ong Oasis, Dougssa Rita, ces 30 agents de santé seront en mesure de prendre en charge les effets secondaires, gérer les patientes qui sont à leur charge. Elle ajoute que, valeur du misoprostol est désormais connue par ses professionnels de la santé.

« Grace à cette formation, nous avons à présent 30 professionnels de la santé formés sur l’utilisation correcte du misoprostol pour la prévention et le traitement de l’hémorragie du post- partum, ainsi que les soins après avortement conformément aux normes nationales », a souligné, le délégué sanitaire de N’Djammena, Dr Ramat Abdoulaye.

Pour lui, ces 30 prestataires de santé formés seront à mesure de mettre en pratique ces nouvelles compétences dans leurs lieux de service. Il ajoute que, les enseignements de cet atelier auront un impact durable sur les pratiques professionnels.

Les participants à cet atelier de formation ont exprimé leurs gratitudes au ministère de la santé publique, à la délégation sanitaire de N’Djamena et à l’Ong Oasis de leur avoir outillé sur l’utilisation correcte du misoprostol pour la prévention et le traitement de l’hémorragie du post- partum, ainsi que les soins après avortement conformément aux normes nationales.

Ils recommandent entre autres au gouvernement et a l’Ong Oasis de renforcer d’avantage les capacités des soins sur l’hémorragie de post-partum et les soins après avortement, de sensibiliser les populations sur l’utilisation de misoprostol, équiper les formations sanitaires avec des équipements tels que les trousseaux d’Amu, les speculums, etc.

Lobey Bab Sidick