Le 10ème congrès ordinaire de l’Union des journalistes tchadiens (Ujt) s’est ouvert ce matin à sarh dans la province du Moyen Chari. Ce congrès se tient dans un contexte de restructuration du bureau exécutif de l’Union.
« Le journaliste face à la recrudescence des conflits et de discours de haine à l’ère du numérique », c’est le thème retenu pour ce 10ème congrès ordinaire de l’Ujt qui se deroulera du 12 au 14 juillet.
Dans son allocution, le président sortant de l’Ujt Abbas Mahmoud, a fait l’historique de cette Union qui totalise aujourd’hui 34 années avant de rendre hommage à tous les pères fondateurs de l’Ujt. Le président sortant estime que malgré les défis liés à la Covid-19 et la mort du maréchal Idriss Deby Itno le bilan de son mandat n’est pas mauvais. « Nous avons réalisé des actions allant dans le sens de la formation, de renforcements de compétences et des relations nouées avec les organisations professionnelles de l’extérieure », informe-t-il.
La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama) représentée par la conseillère Eveline Fakir Kanasawa a rappelé les menaces qui ternissent le métier de journaliste avec l’avènement des nouveaux médias et le numérique. Elle a encourager les journalistes à demeurer au dessus de la mêlée pour informer avec respect et responsabilité. « La Hama attend de ce 10ème congrès des recommandations et des résolutions pertinentes pour la refondation du Tchad voulu par les tchadiens », fait-elle savoir .
Le gouverneur de la province du Moyen Chari Ousman Brahim Djouma qui a accepté d’accueillir le congrès dans sa région à exprimé sa reconnaissance aux journalistes avant d’affirmer que les journalistes ont joué un rôle important dans le traitement et la diffusion des informations relatives aux conflits de diverses natures qu’à connu le Moyen Chari.
Les travaux du Congrès de l’Ujt dureront deux jours, et à l’issue un nouveau bureau sera connu. Mais déjà le règlement intérieur du 10ème congrès empêche le président sortant d’être candidat à sa succession.