Le secrétaire général chargé du commerce et de la communication de la Cotontchad, Ibrahim Malloum, a fait un point de presse, ce mercredi 23 novembre, sur les attentes et difficultés relative à la campagne agricole 2022-2023.
La campagne agricole 2022-2023 avait commencée sous des meilleurs auspices, mais « très rapidement, au moment des semis aux mois de mai- juin, nous avons connu une poche de sécheresse due au retard de pluies dans la zone cotonnière. Dès juillet, nous avons enregistrés une pluviométrie très abondante et continue. Les premiers champs inondé ont commencé à être enregistrés dès le mois d’août », explique Ibrahim Malloum.
Selon lui, sur une superficie de 256 733 hectares, 21 723 hectares des champ sont inondés et ne produiront pratiquement rien, et qu’à cela s’ajoutent d’autres superficies qui ne seront pas récoltables du fait des dévastations et d’abandon par les paysan. « Cela donne un total de 33 787 hectares qui ne seront pas récoltables. On perdra ainsi plus de 22 000 tonnes de coton graine », regrette le responsable du commerce et de la communication de la Cotontchad.
En prenant en compte tous ces paramètres, d’après Ibrahim Malloum, « on table sur une production d’environ 135 000 tonnes au lieu de 175 000 estimées en avril dernier lors des premières prévisions de production qui sont basées sur des inputs agricoles mise en place »
Par ailleurs, la Cotontchad déplore les ventes frauduleuses des engrais par les cotonculteurs et la vente du coton graine aux étrangers qui ont impacté la campagne agricole 2022-2023. Elle entend sensibiliser et conscientiser les cotoniculteurs afin d’abandonner ces pratiques préjudiciables au développement de la filière coton du Tchad.
Ndjondang Madeleine
