La coordonnatrice régionale du projet de Redressement économique et social inclusif du lac Tchad (Resilac), Hélène Ronceray a animé une conférence international ce mardi 18 octobre 2022 dans un hôtel de la place, pour partager les expériences acquises par le projet, dans le domaine de réinsertion sociale et économique des jeunes et femmes du bassin du Lac Tchad.
Cette conférence s’est déroulée en présentiel et par vidéo conférence. Elle est placée sous le thème, “insertion professionnelle et économique des jeunes et des femmes dans le contexte de la crise du bassin du lac Tchad : partage d’expériences et perspectives d’avenir”.
Selon le socio-anthropologue chargé de recherche et évaluation Kalilou Seydou Moussa, le projet Resilac à travers son approche et ses actions a contribué à renforcer l’autonomie financière des jeunes et plus particulièrement celle des femmes en leur donnant de la voix et des compétences qui leur permettent de nourrir des ambitions. « Par le passé, la femme dans le bassin du Lac Tchad, est au centre de perception qui lui confèrent une place de second de l’homme qu’elle accepte. La femme et ses biens appartient au mari, il lui appartient de régir sa vie, mais grâce au projet Resilac, les femmes ont des modèles qui les inspirent, des femmes leaders politique, des femmes humanitaires et fonctionnaires », indique-t-il.
Pour la coordinatrice régional de Resilac, Hélène Ronceray, son institution a fait un travail satisfaisant. « La présence de Resilac à travers ses approches innovantes et la multiplicité de ses actions a été une bouffée d’aire non seulement pour les femmes en première ligne, mais aussi pour les jeunes et les femmes. On peut citer entre autres : l’accès à des ressources financières à travers des activités à haute intensité de main-d’œuvre (himo) la formation professionnelle et financement de microprojets individuel ; des cours d’alphabétisation fonctionnelle pour savoir lire et écrire et le développement de l’agriculture ».
La coordonnatrice renchérit que la Resilac a aussi formé et équipé les jeunes qui ont participé dans divers domaines professionnels : « les jeunes qui étaient bloqués dans leurs localités sans activités se retrouvent avec des métiers qu’ils peuvent exercer dans leurs villages », informe-t-elle.
Ayati Nathan